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Assemblée : le Secrétaire général annonce un débat général extrêmement chargé

Le Secrétaire général Ban Ki-moon lors de sa conférence de presse du 19.09.2012.
ONU/Mark Garten
Le Secrétaire général Ban Ki-moon lors de sa conférence de presse du 19.09.2012.

Assemblée : le Secrétaire général annonce un débat général extrêmement chargé

Les dirigeants du monde devront relever nombre de défis pressants lorsqu'ils se rendront au Siège des Nations Unies la semaine prochaine, a déclaré mercredi le Secrétaire général de l'ONU lors d'une conférence de presse.

Les dirigeants du monde devront relever des défis pressants en nombre lorsqu'ils se rendront au Siège des Nations Unies la semaine prochaine, a déclaré mercredi le Secrétaire général de l'ONU.

« Le débat général de cette année sera des plus chargés » a prévenu Ban Ki-moon lors d'une conférence de presse au cours de laquelle il a dévoilé le programme de travail de ce débat de haut niveau qui donne chaque année le coup d'envoi de la nouvelle session de l'Assemblée générale. « Ce programme reflète la période tumultueuse que nous traversons – une période de troubles et de transitions. »

Plus de 120 chefs d'État et de gouvernement devraient prendre part au débat général, qui se tiendra du 25 septembre au 1er octobre. En outre, le Secrétaire général organisera en marge de ce rassemblement une série de réunions consacrées aux thèmes de l'état de droit, de l'éradication de la poliomyélite, du désarmement, des énergies renouvelables et de la nutrition. Il lancera également une nouvelle initiative intitulée « L'éducation d'abord ».

La crise qui se poursuit en Syrie, où plus de 18.000 personnes, principalement des civils, ont trouvé la mort jusqu'à présent, figurera en tête de l'agenda. « La détérioration de cette situation sera au premier plan de nos préoccupations », a relevé M. Ban.

En outré, une série de mini-sommets et de réunions spéciales se tiendront, sur des questions aussi diverses que l'urgence humanitaire au Sahel, les progrès en Somalie, les transitions encourageantes au Myanmar et au Yémen, l'instabilité en République démocratique du Congo (RDC), ainsi que les relations entre le Soudan et le Soudan du Sud.

M. Ban a fait observer aux journalistes que la 67ème session de l'Assemblée générale s'ouvre sur fond de violences alimentées par l'intolérance.

« Je condamne à nouveau tous ceux qui ont délibérément provoqué les autres par la haine et l'intolérance. Je me joins également aux voix ayant condamné les individus qui, en réponse à de telles provocations, attisent encore davantage ces flammes », a-t-il ajouté, estimant que « l'heure est à un leadership politique et communautaire calme, responsable et empreint de retenue. »

Plus tôt cette année, le Secrétaire général avait dévoilé un plan d'action dont les cinq piliers étaient : le développement durable, la prévention, un monde plus sûr, l'aide aux pays en transition et l'autonomisation des femmes et des jeunes. « La semaine prochaine, je présenterai où nous en sommes et la direction que je pense que nous devrons prendre ».

Cet effort, a-t-il indiqué, doit comprendre la modernisation des Nations Unies au travers d'une série de réformes. « Mais avant toute chose, il faudra une ambition plus grande de la part des dirigeants. J'ai l'intention d'être francs avec eux sur nos manquements, sur les raisons pour lesquelles les peuples du monde ont le droit de s'impatienter et sur les moyens de mieux faire », a indiqué M. Ban.

« En ces temps d'inégalités croissantes et de hausse du chômage, qui sont aussi marqués par le réchauffement des températures et la montée de l'intolérance, les Nations Unies doivent se montrer à la hauteur. »