L'OMS aide la RDC et ses partenaires à juguler une flambée de fièvre à virus Ebola
Les cas notifiés – 14 cas confirmés en laboratoire et 32 cas probables – sont survenus dans deux zones situées dans le district du Haut-Uélé dans la Province orientale. En outre, 26 cas suspects ont été signalés et sont en cours d'investigation.
Une enquête épidémiologique a été lancée par les autorités pour déterminer toutes les chaînes possibles de transmission de la maladie et veiller à ce que des mesures adaptées soient prises immédiatement pour juguler la flambée.
Un groupe spécial national, établi par le Ministère congolais de la Santé à cette fin, collabore avec plusieurs partenaires, parmi lesquels Médecins Sans Frontières (MFS), la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, l'Agence internationale du développement des États-Unis (USAID), les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et l'OMS.
De leur côté, l'OMS et le Réseau mondial d'alerte et d'action en cas d'épidémie (GOARN) prêtent leurs expertise auprès des partenaires dans les domaines de la coordination, de la prévention et de la lutte contre les infections, de la surveillance, de l'épidémiologie, de l'information du public, de la mobilisation sociale, des analyses anthropologiques et de la logistique.
À ce jour, l'OMS ne recommande pas d'appliquer à la RDC des restrictions aux voyages ou au commerce.
Cinq sous-types de virus Ebola ont été identifiés. Ils ont été nommés en fonction du lieu où ils ont été détectés pour la première fois. Trois des cinq sous-types, Ebola-Zaïre, Ebola-Soudan et Ebola-Bundibugyo, ont été associés à de grandes flambées en Afrique. Cette maladie est une fièvre hémorragique provoquant la mort dans 25 à 90% des cas. L'espèce Ebola-Reston, découverte aux Philippines, peut infecter l'être humain, mais aucun cas ni aucun décès, n'ont été signalés jusqu'à présent.