Le Fonds mondial approuve de nouvelles subventions d'un montant de 419,2 millions de dollars
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, soutenu par les Nations Unies, a approuvé 45 nouvelles subventions pour une durée de deux ans, destinées à 37 pays, pour un total de 419,2 millions de dollars. Elles serviront à financer des services essentiels de prévention, de traitement et de prise en charge pour les personnes touchées par ces trois maladies.
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a approuvé 45 nouvelles subventions pour une durée de deux ans, destinées à 37 pays, pour un total de 419,2 millions de dollars. Elles serviront à financer des services essentiels de prévention, de traitement et de prise en charge pour les personnes touchées par ces trois maladies.
Onze autres propositions, d'un montant total de 91,2 millions de dollars, devront être revues et passer par un nouvel examen technique indépendant avant de pouvoir être approuvées.
Les propositions approuvées le 24 août 2012 s'inscrivaient dans le cadre du mécanisme transitoire de financement, un dispositif exceptionnel visant à garantir la poursuite de programmes essentiels. Le Conseil d'administration du Fonds mondial l'avait mis en place en novembre 2011, à une époque où la disponibilité des ressources était incertaine. Les crédits ainsi approuvés permettront de financer les interventions essentielles en attendant la prochaine possibilité de solliciter des subventions.
« Nous sommes fiers que cet investissement puisse garantir la poursuite de services dont dépend la vie de nombreux patients », s'est félicité Gabriel Jaramillo, le Directeur général du Fonds mondial.
Au total, 48 candidats ont présenté 61 propositions, qui ont toutes été analysées par un comité technique d'examen. Contrairement à celles portant sur les subventions ordinaires, qui peuvent avoir une durée de cinq ans, les demandes étaient limitées à une période de deux ans.
Cinq propositions n'ont pas été approuvées parce qu'elles ne respectaient pas les critères du mécanisme transitoire de financement, à savoir la nécessité d'intégrer la poursuite de services essentiels qui, faute d'un financement, seraient interrompus entre le 1er janvier 2012 et le 31 mars 2014.