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Le PNUD compte faire une priorité de la réduction des risques de catastrophes

L'Administratrice du PNUD, Helen Clark. ONU Photo/Rick Bajornas
L'Administratrice du PNUD, Helen Clark. ONU Photo/Rick Bajornas

Le PNUD compte faire une priorité de la réduction des risques de catastrophes

La réduction de risques de catastrophes doit figurer au cœur de la planification du développement, a estimé mercredi l'Administratrice du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Helen Clark, dans une allocution qu'elle a proncocée à l'université de Canterbury, en Nouvelle-Zélande.

Mme Clark a annoncé le doublement de l'aide du PNUD aux efforts de réduction des risques de catastrophes dans les cinq prochaines années. En outre, « cinq pays par an seront ajoutés à la liste des « champions potentiels de la résilience aux catastrophes », a-t-elle précisé.

« À la lumière des pertes considérables provoquées par les catastrophes, il est nécessaire de renforcer de façon exponentielle les investissements dans les mesures de réduction des risques de catastrophes », a plaidé Mme Clark.

En 2005, 168 pays ont adopté le Cadre d'action de Hyōgo, un accord visant à réduire considérablement les pertes en vies et en biens lors des catastrophes avant 2015. Alors que le délai fixé s'approche, les appels à un nouveau plan pour la gestion des catastrophes se sont multipliés.

« 2015 est la date-butoir des Objectifs du Millénaire pour le développement, qui ont guidé le travail de la communauté internationale pour le développement depuis l'an 2000 », a rappelé Mme. Clark. « La réduction des risques de catastrophe doit devenir une composante intégrale de la planification et des actions de développement ».

La déclaration de Mme Clark intervient suite au lancement de consultations par la Représentante spéciale des Nations Unies pour la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (SIPC), Margareta Wahlström, sur un nouvel accord destiné à remplacer le Cadre d'action de Hyōgo.

« Le PNUD et les autres agences de l'ONU ont un rôle important à jouer pour faire de la réduction des risques de catastrophes une partie intégrante des politiques de développement. Leurs expériences sont très importantes pour le débat entre États Membres sur la création d'un nouvel instrument de réduction des risques des catastrophes », a ajouté Mme Wahlström dans une déclaration à la presse.