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Syrie: Ban appelle le Conseil de sécurité à "assumer ses responsabilités"

Le Conseil de sécurité de l'ONU. Photo ONU/Evan Schneider
Le Conseil de sécurité de l'ONU. Photo ONU/Evan Schneider

Syrie: Ban appelle le Conseil de sécurité à "assumer ses responsabilités"

Le Secrétaire général condamne l'attentat à la bombe perpétré jeudi contre le siège de la Sécurité nationale à Damas et lance un appel urgent au Conseil de sécurité « pour qu'il assume ses responsabilités ».

Alarmé par l'intensification de la violence en Syrie, le Secrétaire général a fermement condamné jeudi l'attentat à la bombe perpétré le même jour contre le siège de la Sécurité nationale à Damas et lancé un appel urgent au Conseil de sécurité « pour qu'il assume ses responsabilités », alors que ses membres doivent se réunir aujourd'hui pour se prononcer sur l'avenir de la Mission de supervision des Nations Unies dans ce pays (MISNUS).

Cet attentat a causé des dommages importants, tuant et blessant gravement des responsables du Gouvernement, a précisé Ban Ki-moon dans une déclaration communiquée hier soir par son porte-parole.

Le Secrétaire général y a réitéré le fait que les actes de violence commis par quelle que partie que ce soit sont inacceptables et constituent une violation claire du plan en six points.

« Il est aussi gravement préoccupé par les informations selon lesquelles les forces de sécurité syriennes continueraient d'utiliser des armes lourdes contre les civils, y compris dans les environs de Damas, alors que le Gouvernement a assuré, à plusieurs reprises, que ces armes seraient retirées », a précisé le porte-parole.

Pour M. Ban, la détérioration de la situation en Syrie souligne l'extrême urgence, pour toutes les parties, de mettre fin à la violence armée, sous toutes ses formes, de mettre en œuvre le plan en six points et d'avancer rapidement vers un dialogue politique et une transition pacifique et démocratique menée par les Syriens eux-mêmes.

« Le Secrétaire général lance un appel urgent au Conseil de sécurité pour qu'il assume ses responsabilités et prenne des mesures collectives et efficaces sur la base des obligations découlant de la Charte des Nations Unies et compte tenu de la gravité de la situation sur le terrain. »

« Le temps presse. Le peuple syrien a assez souffert. Le bain de sang doit s'arrêter maintenant », a insisté Ban Ki-moon.