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L'UNESCO s'apprête à désigner de nouveaux sites de réserves de biosphère

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L'UNESCO s'apprête à désigner de nouveaux sites de réserves de biosphère

De nouvelles réserves de biosphère seront ajoutées au « Réseau mondial de l'Homme et la biosphère » (Man and the biosphère, MAB) lors de la prochaine session du Conseil international de coordination du Programme MAB, qui se tiendra du 9 au 13 juillet, a annoncé vendredi l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).

Les réserves de biosphère sont des sites expérimentaux où sont testées, en concertation avec les populations locales, des pratiques nouvelles visant à concilier les activités humaines et la nature. Le Réseau mondial du MAB compte actuellement 580 sites, qui ne sont pas des parcs naturels, répartis dans 114 pays.

« Le réseau du MAB réunit des sites aussi divers que le lac cambodgien Tonle Sap, la plus grande étendue d'eau douce d'Asie ; la Mare aux hippopotames au Burkina Faso ; la région des terres humides du Pantanal au Brésil ou encore l'île de Fuerteventura dans l'archipel des Canaries en Espagne », précise l'UNESCO dans un communiqué de presse.

« Au cours de cette session, le Conseil international de coordination du MAB se prononcera sur les nouvelles réserves de biosphère et sur les extensions de réserves existantes. Au total, 22 pays ont proposé des sites ».

Le Conseil international de coordination du MAB examinera également les candidatures pour les Bourses « l'Homme et la biosphère » pour les jeunes scientifiques. Chaque année depuis 1989, dix jeunes chercheurs se voient ainsi attribuer des bourses d'un montant pouvant aller jusqu'à 5.000 dollars afin de poursuivre leurs recherches sur les écosystèmes, les ressources naturelles et la biodiversité.

Le lauréat de la bourse Michel Batisse sera également désigné au cours de cette session. La bourse Michel Batisse récompense les efforts entrepris pour gérer une réserve de biosphère. Dotée de 6.000 dollars, elle est attribuée tous les deux ans.

Lancé au début des années 70, le MAB favorise la recherche interdisciplinaire, encourage le renforcement des capacités et a pour principaux objectifs de réduire la perte de biodiversité et d'en traiter les aspects écologiques, sociaux et économiques. Pour mettre en application ses différents travaux interdisciplinaires sur le terrain, le MAB s'appuie sur le Réseau mondial de réserves de biosphère, les réseaux et les partenaires régionaux pour l'échange des connaissances, la recherche et la surveillance, l'éducation et la formation, ainsi que la prise de décision participative.