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Le Conseil de sécurité inquiet du climat politique et sécuritaire en République centrafricaine

La Représentante spéciale Margaret Vogt lors d'une réunion au Conseil de sécurité sur la situation en République centrafricaine. Photo ONU/JC McIlwaine
La Représentante spéciale Margaret Vogt lors d'une réunion au Conseil de sécurité sur la situation en République centrafricaine. Photo ONU/JC McIlwaine

Le Conseil de sécurité inquiet du climat politique et sécuritaire en République centrafricaine

Le Conseil de sécurité a exprimé mercredi soir ses préoccupations quant aux difficultés politiques rencontrées par la République centrafricaine, ainsi que par la détérioration de la situation sécuritaire dans ce pays.

Dans une déclaration à la presse lue par le Président du Conseil, ses membres ont salué les efforts déployés par le Gouvernement centrafricain concernant l'engagement d'un dialogue politique le 15 mai 2012. Mais le Conseil de sécurité s'est déclaré préoccupé par l'absence de consensus à propos de la réforme du Code électoral et la quasi-absence de l'opposition et de la société civile des institutions démocratiques.

En outre, il a appelé le Gouvernement à enquêter sur les nombreuses violations des droits de l'homme commises par les forces de défense et de sécurité, notamment les arrestations arbitraires, les détentions illégales et les exactions dans la zone contrôlée par les groupes armés.

Dans leur déclaration, les membres du Conseil se sont félicités des efforts en cours avec l'Union africaine, les Nations Unies et les partenaires internationaux pour mettre un terme à la menace régionale que pose l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), et notamment de la capture, le 12 mai dernier, d'un des hauts dirigeants de ce groupe, Caesar Acellam.

Ils se sont également félicités de l'annonce de la dissolution, le 17 mai 2012, du groupe rebelle l'Armée populaire pour la restauration de la république et de la démocratie (APRD) et de la démobilisation et du désarmement progressifs de presque 6 500 ex-combattants dans le nord-ouest du pays. Ils ont souligné la nécessité pour le Gouvernement centrafricain de conclure un accord de paix avec la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP).