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L'ONU s'inquiète de violations des droits de l'homme à l'est de la RDC

Le Sous-Secrétaire général des Nations Unies aux droits de l'homme, Ivan Simonovic en visite en RDC.
MONUSCO/Myriam Asmani
Le Sous-Secrétaire général des Nations Unies aux droits de l'homme, Ivan Simonovic en visite en RDC.

L'ONU s'inquiète de violations des droits de l'homme à l'est de la RDC

Le Sous-Secrétaire général des Nations Unies aux droits de l'homme, Ivan Simonovic, a fait part vendredi de sa préoccupation concernant les violations des droits de l'homme dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), qui a connu récemment une recrudescence de la violence.

« Je suis très préoccupé par la situation des droits de l'homme en RDC. Les activités des groupes armés, et en particulier de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et des Maï Maï, constituent une grande menace pour la population civile, particulièrement dans les régions des Kivus », a déclaré M. Simonovic dans un communiqué de presse, après une visite de neuf jours dans le pays.

Depuis quelques semaines, les combats ont repris entre les forces du gouvernement et des milices et groupes rebelles dans l'est de la RDC, engendrant des souffrances pour la population civile, des violations des droits de l'homme et des pertes de propriété. Selon le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), la violence a déplacé 40.600 personnes depuis le mois d'avril.

M. Simonovic s'est dit « consterné » par l'ampleur de la violence qui a suivi la désertion de soldats des forces armées congolaises, dont d'anciens membres de milices. Le Sous-Secrétaire général a salué les efforts conjoints des Casques bleus de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), des organisations humanitaires et des autorités pour protéger les civils.

« Le rétablissement de l'autorité de l'Etat et de la primauté de la loi, la protection des droits humains et la mise en place de forces de sécurité responsables, professionnelles et sous contrôle démocratique sont nécessaires à la paix, la stabilité et la justice. Cela requiert une approche coordonnée et intégrée de la réforme du secteur de la sécurité, avec le soutien de toutes les parties prenantes », a souligné M. Simonovic