Le Conseil de sécurité condamne des attaques terroristes en Afghanistan

« Les membres du Conseil de sécurité ont souligné le besoin de traduire les auteurs, les organisateurs et les bailleurs de fonds de ces actes terroristes abominables devant la justice, et ils ont exhorté tous les Etats à coopérer activement avec les autorités afghanes à cet égard, en accord avec leurs obligations selon le droit international et les résolutions du Conseil de sécurité », ont dit les membres du Conseil dans une déclaration à la presse de la Présidence du Conseil publiée lundi soir.
Selon la presse, des dizaines de kamikazes, la plupart armés de lance-roquettes et équipés de vestes bourrées d'explosifs, ont lancé quasi simultanément des attaques visant à Kaboul et dans trois autres provinces le Parlement, des ambassades occidentales, un vice-président de la République, des bases de la force de l'OTAN (ISAF) et la police. Les attaques suicide ont pris fin lundi après 17 heures de combats et après avoir fait 51 morts, dont 36 assaillants.
Les membres du Conseil de sécurité ont également réitéré leurs graves préoccupations concernant la menace que représentent les Talibans, Al-Qaïda et les autres groupes armés illégaux pour la population civile, les forces de sécurité afghanes, ainsi que pour la présence militaire internationale ou encore ceux qui font partie de l'effort d'assistance civile internationale dans ce pays.
Les Etats membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et toutes ses manifestations est criminel et injustifiable, et doit être combattu par tous les moyens, en accord avec la Charte des Nations Unies et les obligations du droit international, en particulier le respect des droits de l'homme, du droit humanitaire et des réfugiés.
« Les membres du Conseil de sécurité ont souligné qu'aucun acte terroriste ne peut entraver la marche vers la paix, la démocratie et la reconstruction en Afghanistan, puisqu'elle est soutenue par le peuple et le gouvernement d'Afghanistan ainsi que par la communauté internationale », a souligné la déclaration de la Présidence du Conseil.