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Le chef de l'ONU appelle les autorités syriennes à respecter le cessez-le-feu

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, répond aux questions des journalistes à Genève. Photo ONU/Evan Schneider
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, répond aux questions des journalistes à Genève. Photo ONU/Evan Schneider

Le chef de l'ONU appelle les autorités syriennes à respecter le cessez-le-feu

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a noté jeudi que la situation était plus calme en Syrie, alors que la cessation des hostilités est entrée en vigueur, mais il a souligné qu'il incombait au gouvernement syrien de prouver qu'il respectait ses promesses.

« Le monde regarde avec un œil sceptique alors que tant de promesses faites par le passé par le gouvernement de Syrie n'ont pas été tenues », a dit M. Ban lors d'une conférence de presse à Genève, où il se trouvait pour une réunion de hauts responsables du système des Nations Unies. « Cet après-midi, à l'heure où je vous parle, la situation semble plus calme. Nous la suivons de très près. »

Le Secrétaire général a précisé qu'il avait discuté au téléphone avec l'Envoyé spécial conjoint des Nations Unies et de la Ligue des Etats arabes pour la Syrie, Kofi Annan, dès son arrivée à Genève.

Ban Ki-moon a appelé une nouvelle fois le gouvernement syrien à respecter son engagement à mettre en œuvre le plan en six points de Kofi Annan, qui est à la tête d'un effort diplomatique pour mettre fin à l'effusion de sang en Syrie.

Ban Ki-moon a souligné qu'il était difficile d'évaluer complètement la situation sur le terrain en Syrie en l'absence d'observateurs de l'ONU pour surveiller la mise en œuvre du cessez-le-feu. « Nous travaillons avec le Conseil de sécurité pour envoyer une équipe d'observateurs dès que possible », a-t-il dit. « Si nous voulons éviter le chaos en Syrie, la communauté internationale doit parler et agir de manière unanime. »

Il a aussi appelé l'opposition syrienne à respecter le cessez-le-feu. Il a encouragé tous les amis de la Syrie a exercé toute leur influence pour arrêter ce qu'il a décrit comme un « conflit tragique ».