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L'ONU félicite les pays de l'Océan indien suite à une alerte au tsunami

Vue aérienne des destructions causées par le tsunami en Indonésie en 2004. Photo ONU/E. Schneider
Vue aérienne des destructions causées par le tsunami en Indonésie en 2004. Photo ONU/E. Schneider

L'ONU félicite les pays de l'Océan indien suite à une alerte au tsunami

Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a salué jeudi le niveau de préparation et le bon fonctionnement des systèmes d'alerte précoce de plusieurs pays de l'Océan indien suite à un tremblement de terre qui a eu lieu mercredi au large de Sumatra en Indonésie.

« Le fait que la plupart des gens qui vivent dans les zones affectées ont été alertés rapidement et déplacés vers des endroits plus élevés est la preuve de l'efficacité des mesures préparatoires et des systèmes d'alerte précoce », a déclaré le chef de l'OCHA en Indonésie, Ignacio Leon-Garcia.

Au moins huit pays ont lancé une alerte au tsunami suite au séisme d'une magnitude de 8,6 sur l'échelle de Richter qui a eu lieu mercredi à 15h38 heure locale à 437 km au large de l'île de Sumatra.

Des ordres d'évacuation ont été émis immédiatement pour les zones côtières en Indonésie, suivis par la Thaïlande, le Sri Lanka, l'Inde et le Myanmar. Deux heures après, une secousse d'une magnitude de 8,2 a déclenché une deuxième vague d'alertes dans toute la région.

« C'est lors de tels moments que l'efficacité de notre travail de préparation et des systèmes d'alerte précoce peut être évaluée », a expliqué M. Leon-Garcia. « Nous pouvons être rassurés que nous sommes sur la bonne voie », a-t-il ajouté.

Lors des sept dernières années depuis le tsunami dans l'océan Indien de 2004, qui a fait plus de 226.000 morts, les pays affectés tels que l'Indonésie, la Thaïlande, le Sri Lanka et l'Inde ont fait de grands investissements pour renforcer leurs capacités de réaction et leurs systèmes d'alerte précoce.

Les agences de secours et les équipes de secours d'urgence pour les catastrophes de l'Association des nations de l'Asie du sud-est (ASEAN) et l'ONU se tenaient prêtes dans toute la région et elles suivaient la situation de près et s'échangeaient des informations, a souligné l'OCHA.

« Il est clair que les investissements des gouvernements et de leurs partenaires pour renforcer la préparation aux catastrophes ont porté leurs fruits. Cela montre que c'est la meilleure façon de surmonter les défis de la gestion des catastrophes dans la région », a indiqué Olivier Lacey-Hall du bureau régional pour l'Asie-Pacifique de l'OCHA.

Mercredi soir, le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Nassir Abdulaziz Al-Nasser, a souligné dans un message lu par son porte-parole, que la fréquence de telles catastrophes naturelles était « un rappel que nous devons concentrer nos efforts sur la préparation et la réaction à ces phénomènes ».

M. Al-Nasser a convoqué un débat thématique jeudi à l'Assemblée générale sur la réduction des risques de catastrophes.