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L'ONU encourage les dirigeants iraquiens à travailler ensemble

Le Représentant spécial pour l'Iraq, Martin Kobler.
Le Représentant spécial pour l'Iraq, Martin Kobler.

L'ONU encourage les dirigeants iraquiens à travailler ensemble

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour l'Iraq, Martin Kobler, a jugé mardi qu'il était nécessaire que les dirigeants du pays travaillent ensemble pour résoudre les problèmes en suspens, dont la mise en place d'un espace de dialogue national, la délimitation des frontières régionales internes et la situation des droits de l'homme.

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour l'Iraq, Martin Kobler, a jugé mardi qu'il était nécessaire que les dirigeants du pays travaillent ensemble pour résoudre les problèmes en suspens, dont la mise en place d'un espace de dialogue national, la délimitation des frontières régionales internes et la situation des droits de l'homme dans le pays.

Le chef de la Mission d'assistance des Nations Unies en Iraq (MANUI) a expliqué au Conseil de sécurité de l'ONU que le retrait des forces armées américaines en décembre 2011 et le fait que l'Iraq a accueilli récemment le sommet de la Ligue des Etats arabes constituent des faits marquants dans l'histoire récente iraquienne.

Cependant, les problèmes politiques internes et le risque de propagation de crises régionales, comme celle qui se déroule en Syrie, « constituent des obstacles pour l'Iraq alors que le pays avance vers un relèvement complet », a dit M. Kobler.

« Les retards accumulés dans la convocation d'une conférence nationale montrent qu'il est nécessaire que les dirigeants iraquiens aient la volonté politique et le courage de travailler ensemble pour résoudre les problèmes du pays grâce à un dialogue inclusif », a déclaré M. Kobler.

Dans son dernier rapport au Conseil de sécurité, le Secrétaire général Ban Ki-moon avait souligné le besoin de dépasser certains problèmes afin de parvenir à la réconciliation nationale. Il a averti que si ces questions ne sont pas résolues grâce à un dialogue inclusif, ces problèmes pourraient mener à de nouvelles tensions politiques, ce qui pourrait avoir des conséquences néfastes pour la sécurité en Iraq.

Dans ce contexte, il a indiqué que la Conférence nationale proposée par le Président Jalal Talabani pourrait être « une occasion importante » de rompre l'immobilisme actuel et de permettre de faire progresser le dialogue sur les différends politiques persistants.

« J'exhorte toutes les parties prenantes à redoubler d'efforts pour assurer le succès de cette conférence et qu'elle se déroule dans un esprit d'inclusion, de recherche de compromis et de partenariats, dans le cadre de la Constitution », a déclaré M. Ban.