Bahreïn : l'ONU s'inquiète des violations des droits de l'homme

« L'usage de gaz lacrymogène en particulier aurait causé la mort de plusieurs manifestants et de simples passants. Et ce nombre aurait augmenté au cours des derniers mois », a déclaré le porte-parole du HCDH Rupert Colville lors d'un point presse à Genève.
Des sources fiables ont indiqué au HCDH que les civils tués avec du gaz lacrymogène ont subi des complications à cause du gaz, et que les forces de sécurité lançaient des cartouches de gaz en métal dans la foule à l'aide de lance-grenades.
« Nous exhortons le gouvernement du Bahreïn à mener une enquête sur les accusations de l'usage d'une force excessive. Le Bahreïn a récemment introduit un nouveau code de conduite qui exige que les forces de police adhèrent complètement aux principes des droits de l'homme. Nous saluons ce code et nous espérons qu'il sera mis en uvre », a indiqué M. Colville.
Le HCDH a également exprimé son inquiétude concernant les défenseurs des droits de l'homme qui sont en grève de la faim pour protester contre leur mise en détention après leur participation aux manifestations de masse qui ont eu lieu l'année dernière.
M. Colville a exprimé une préoccupation particulière pour le cas du militant des droits de l'homme, Abdulhadi Al-Khawaja, qui est en grève de la faim depuis 40 jours dans une prison du Bahreïn pour protester contre sa condamnation à perpétuité l'été dernier.