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Le Conseil de sécurité proroge le mandat de la Mission de l'ONU en Libye

Le Représentant spécial de l'ONU en Libye, Ian Martin (à gauche). Photo ONU/Iason Foounten
Le Représentant spécial de l'ONU en Libye, Ian Martin (à gauche). Photo ONU/Iason Foounten

Le Conseil de sécurité proroge le mandat de la Mission de l'ONU en Libye

Le Conseil de sécurité a prorogé lundi de 12 mois le mandat de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL), suivant ainsi la recommandation du Secrétaire général de l'ONU.

Le Conseil de sécurité, par la résolution 2040 (2012), adoptée à l'unanimité, sur la MANUL, a également décidé que, « les principes de l'appropriation nationale étant scrupuleusement respectés », le mandat modifié de la Mission consisterait « à aider les autorités libyennes à déterminer les besoins et les priorités dans tout le pays, à y répondre en donnant des conseils stratégiques et techniques » et à appuyer l'action de la Libye en matière de transition démocratique, de promotion de l'état de droit, de respect et de défense des droits de l'homme, de rétablissement de la sécurité publique, de lutte contre la prolifération illicite d'armes et de matériel connexe de tout type et de coordination de l'aide internationale.

S'agissant de l'embargo sur les armes, le Conseil a, en outre, décidé de mettre fin à l'autorisation accordée aux États Membres dans la résolution 1973 (2011), de prendre toutes mesures dictées par la situation existante pour procéder à des inspections.

Enfin, le Conseil a prorogé et modifié le mandat du Groupe d'experts créé en vertu de la résolution 1973 (2011). Il a revu son mandat en vue de créer, pour une période d'un an, un groupe de cinq experts au maximum, chargé, notamment, d'aider le Comité établi par la résolution 1970 (2011) à s'acquitter de son mandat.

Le représentant de la Libye a salué l'adoption de la résolution qui, a-t-il dit, « illustre l'appui du Conseil au peuple libyen ». « Nous sommes satisfaits de la Mission dont le rôle est indispensable pour l'assistance technique à la Libye dans cette phase de transition fondamentale », a-t-il déclaré, soulignant que le pays était « quasiment vierge de toute institution ».

« Le pays n'a pas connu d'élections depuis 20 ans et l'État dictatorial a déchiré le tissu social », a-t-il affirmé. « La Libye est un État qui a besoin d'assistance pour arriver à la démocratie, à l'état de droit, au développement durable et à la prospérité. »