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En visite en Zambie, Ban Ki-moon salue une terre d'asile en Afrique

Un réfugié angolais lors d'une récréation à l'école en Zambie. Photo UNHCR/L. Taylor
Un réfugié angolais lors d'une récréation à l'école en Zambie. Photo UNHCR/L. Taylor

En visite en Zambie, Ban Ki-moon salue une terre d'asile en Afrique

En visite dans la capitale zambienne, Lusaka, le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a félicité vendredi la Zambie pour sa longue tradition démocratique. Alors que le pays est en train d'adopter une nouvelle Constitution, M. Ban a offert l'assistance de l'ONU pour que les plus hauts standards des droits humains y figurent.

« Vous vous êtes engagés dans un processus de transformation. Un processus pour aboutir à une Constitution élaborée par le peuple qui sera la fondation pour les progrès en Zambie, une Constitution durable. Cela offre une opportunité à la Zambie de garantir les plus hauts standards de droits humains et de protection pour tout le monde », a déclaré M. Ban.

Le Secrétaire général a rendu hommage aux 73 ressortissants zambiens qui ont perdu la vie au service des Nations Unies dans des opérations de maintien de la paix et il a salué les 300 Casques bleus zambiens qui servent actuellement dans des missions de paix. « Sachez que l'ONU est fière d'eux », a-t-il souligné.

M. Ban a également rappelé que la Zambie est un pays qui a une longue tradition de terre d'accueil pour les personnes qui ont dû fuir leurs pays à cause des conflits et des guerres.

« Pendant 40 ans, vous avez donné asile et sécurité à des centaines de milliers de réfugiés. Nombre d'entre eux sont rentrés quand la situation le permettait tout en restant à jamais reconnaissants pour le sanctuaire que vous leur avez offert », a rappelé le Secrétaire général.

Dans les années à venir, le statut de réfugié de nombreux Angolais et Rwandais va expirer et les recherches de solutions durables pour eux sont en cours.

« Je suis encouragé par le fait que le gouvernement de Zambie envisage l'intégration locale de ces réfugiés, comme le retour volontaire. Cela est une façon de donner une chance d'une vie normale à des personnes qui sont arrivées il y a des dizaines d'années, qui ont forgé des liens forts avec leur pays d'accueil et qui souhaitent rester », a indiqué M. Ban.