L'actualité mondiale Un regard humain

Syrie : Ban Ki-moon juge inacceptable l'escalade de violence

media:entermedia_image:f627e6a8-d0f2-4e02-89df-eaafa75d9427

Syrie : Ban Ki-moon juge inacceptable l'escalade de violence

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a jugé lundi absolument inacceptable l'escalade de violence en Syrie, notamment l'assaut meurtrier contre la ville de Homs.

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a jugé lundi absolument inacceptable l'escalade de violence en Syrie, notamment l'assaut meurtrier contre la ville de Homs, et a estimé que l'absence d'accord au Conseil de sécurité sur la Syrie n'autorisait pas les autorités syriennes à accroître la répression contre la population.

« Le Secrétaire général est choqué par l'escalade de la violence en Syrie, notamment par le nombre croissant de morts et la poursuite de l'assaut contre la ville d'Homs, incluant l'usage d'artillerie lourde et le bombardement de zones civiles. Une telle violence est absolument inacceptable devant l'humanité », a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse.

« Le Secrétaire général condamne fermement ces attaques. L'absence d'accord au Conseil de sécurité n'autorise pas les autorités syriennes à accroître les attaques contre la population syrienne. Aucun gouvernement ne peut commettre de tels actes contre son peuple sans que sa légitimité ne soit érodée », a-t-il ajouté.

Ban Ki-moon a dit regretter profondément que les autorités syriennes continuent d'ignorer les appels pressants de la communauté internationale pour arrêter l'usage de la force contre les civils. « Toute violence doit cesser immédiatement. Le Secrétaire général rappelle au gouvernement de Syrie qu'il doit rendre des comptes en vertu des droits de l'homme internationaux pour tous les actes de violence commis par ses forces de sécurité contre la population civile », a souligné son porte-parole.

« Le Secrétaire général appelle tous ceux qui sont concernés en Syrie et au sein de la communauté internationale à redoubler d'efforts pour arrêter la violence et mettre en oeuvre un processus politique mené par les Syriens et ouvert à tous, conformément au droit international, qui respecte la volonté et les aspirations légitimes du peuple syrien à un système politique démocratique et pluraliste », a-t-il ajouté.

La Chine et la Russie, membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, ont mis leur veto samedi à un projet de résolution appelant à mettre fin à la répression en Syrie, lors d'un vote au Conseil de sécurité.

Dans une déclaration à la presse de son porte-parole publiée samedi, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a regretté profondément que le Conseil de sécurité n'ait pas été en mesure de se mettre d'accord sur une résolution soutenue par la Ligue des Etats arabes pour mettre fin à la violence en Syrie.