Soudan : il faut accélérer le processus de paix au Darfour, selon l'ONU

A la fin d'une mission de six jours dans le pays, M. Titof, qui est responsable des questions liées au respect de la loi et des institutions de sécurité, a souligné qu'il fallait mettre en uvre le Document de Doha pour la paix au Darfour (DDPD) signé l'année dernière au Qatar.
M. Titof a jugé positives les récentes mesures prises par le gouvernement et un des groupes rebelles pour mettre en uvre l'accord. Selon lui, cela ouvre un nouveau chapitre pour la population du Darfour et il faut maintenir la dynamique en incluant d'autres groupes dans le processus de paix.
Lors de sa visite, M. Titof a rencontré des représentants du gouvernement dans la capitale soudanaise Khartoum et dans l'Etat du Darfour-Nord. Il a réitéré qu'il était important que la force de police de l'ONU travaille main dans la main avec la police et la justice locales.
Il a également rappelé le rôle de soutien de l'Opération de l'Union africaine et des Nations Unies au Darfour (MINUAD) pour aider le Soudan à construire des capacités sécuritaires solides. Pour que cela soit possible, la MINUAD doit avoir accès à toutes les zones et la liberté de mouvement du personnel de l'ONU ne doit pas être limitée, a-t-il dit.
« Nous sommes ici pour estimer les besoins actuels et pour déterminer les priorités de la mission, ainsi que pour apporter un soutien et des conseils », a rappelé M. Titof.
Le Sous-secrétaire général a expliqué que l'attitude changeante du gouvernement à l'égard de la MINUAD montre le besoin de mieux expliquer le rôle de la mission, de sensibiliser, de former et de renforcer les capacités des autorités, notamment dans le domaine du respect de la loi.
Durant sa visite au Soudan, M. Titof s'est rendu au centre de formation de la police à Abou Shouk et dans les camps de déplacés internes de Tawila où il a rencontré des représentants de déplacés qui lui ont fait part des difficultés auxquelles ils font face, notamment dans les domaines sécuritaire et humanitaire.