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Croissance durable : le groupe de haut niveau fait des recommandations

Le Président d'Afrique du Sud, Jacob Zuma, et la Présidente de Finlande, Tarja Halonen, président le Groupe de haut niveau sur la croissance durable.  Photo ONU/E. Schneider/E. Debebe
Le Président d'Afrique du Sud, Jacob Zuma, et la Présidente de Finlande, Tarja Halonen, président le Groupe de haut niveau sur la croissance durable. Photo ONU/E. Schneider/E. Debebe

Croissance durable : le groupe de haut niveau fait des recommandations

Les dirigeants du monde doivent concentrer leurs efforts sur la résilience des gens et de la planète sur le long terme, affirme le Groupe de haut niveau sur la croissance durable dans son rapport présenté lundi.

Maintenant plus que jamais, les dirigeants du monde doivent concentrer leurs efforts sur ce qui compte le plus, la résilience des gens et de la planète sur le long terme, affirme le Groupe de haut niveau sur la croissance durable dans son rapport présenté lundi au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, à Addis Abeba, en Ethiopie.

Le Groupe de haut niveau, composé de 22 membres et établi en août 2010, était co-présidé par la Présidente de la Finlande, Tarja Halonen, et le Président d'Afrique du Sud, Jacob Zuma. Son rapport, intitulé « Gens résilients, planète résiliente : un avenir qui mérite d'être choisi », contient 56 recommandations pout mettre en œuvre un développement durable et l'intégrer dans la politique économique le plus vite possible.

« Avec la possibilité que le monde plonge davantage dans la récession, les responsables politiques ont besoin d'idées qui les aident à naviguer dans cette période difficile », a dit le Président Zuma. « Notre rapport souligne clairement que le développement durable est plus important que jamais étant donné les multiples crises enveloppant maintenant le monde. »

La Présidente Halonen a estimé pour sa part que « l'élimination de la pauvreté et l'amélioration de l'équité devaient rester des priorités pour la communauté internationale. »

Ban Ki-moon a estimé que ce rapport allait contribuer à la préparation de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable qui est prévue à Rio, au Brésil, cet été.

« Le développement durable est une des priorités de mon second mandat. Les raisons sont claires. A la fois, la science et l'économie nous disent que la voie actuelle n'est pas tenable », a déclaré Ban Ki-moon lors de la présentation du rapport. « Nous avons besoin de tracer une nouvelle voie plus viable pour l'avenir, qui renforce l'égalité et la croissance économique tout en protégeant notre planète. »

Le rapport appelle à l'intégration des coûts sociaux et environnementaux dans la manière dont le monde fixe les prix mondiaux et mesure les activités économiques. Il appelle aussi à développer une série d'indicateurs de développement durable qui vont au-delà de l'approche traditionnelle du Produit intérieur brut. Il recommande que les gouvernements développent et mettent en œuvre une série d'Objectifs de développement durable qui puissent susciter une mobilisation.

Le rapport souligne l'importance de la science comme un outil essentiel pour prendre les décisions sur les questions de croissance durable. Il appelle le Secrétaire général à mener les efforts pour produire un Rapport sur les perspectives mondiales de développement durable et à envisager de créer un Conseil consultatif scientifique ou un poste de Conseiller scientifique.