Adoption d'une déclaration sur la protection de l'environnement marin

La Déclaration de Manille a été adoptée jeudi, au dernier jour de la Conférence mondiale sur les connexions terre-océan, qui était organisée par le gouvernement des Philippines et le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE).
L'événement de quatre jours a rassemblé des ministres de l'environnement, des scientifiques, des organisations non gouvernementales, des représentants d'institutions financières et d'autres organismes intéressés, avec pour objectif de formuler de nouvelles politiques visant à améliorer la gestion durable des océans et des zones côtières.
Les signataires de la déclaration ont réitéré leur engagement à développer des politiques visant à réduire et à contrôler les eaux usées, les déchets marins et la pollution due aux engrais.
L'accord contient un total de 16 dispositions portant sur les mesures à prendre entre 2012 et 2016 aux niveaux international, régional et local.
Le document appelle notamment les pays à élaborer des directives et des politiques sur l'utilisation durable des éléments nutritifs afin d'améliorer l'efficacité des engrais tels que l'azote et le phosphore.
« La Déclaration de Manille signale une nouvelle voie à suivre pour nous tous », a déclaré la Directrice exécutive adjointe du PNUE, Amina Mohamed.
« La Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20) en juin est une excellente occasion de présenter la Déclaration de Manille au grand public et de lancer des mesures pour réduire l'impact des activités terrestres sur le milieu marin », a-t-elle ajouté.
La déclaration appelle à une action concertée pour réduire la vulnérabilité des communautés côtières aux changements climatiques et pour s'attaquer à la perte de biodiversité, aux polluants organiques persistants (POP) et à l'acidification des océans résultant des activités terrestres.