L'actualité mondiale Un regard humain

A Davos, Ban Ki-moon en appelle au privé pour l'accès universel à l'énergie

Le Secrétaire général Ban Ki-moon au Forum économique mondial de Davos. Photo ONU/Eskinder Debebe
Le Secrétaire général Ban Ki-moon au Forum économique mondial de Davos. Photo ONU/Eskinder Debebe

A Davos, Ban Ki-moon en appelle au privé pour l'accès universel à l'énergie

Lors d'un débat sur l'énergie en marge du Forum économique mondial à Davos en Suisse, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a souligné vendredi l'importance des investissements privés pour assurer l'accès universel et durable à l'énergie.

Il a appelé les dirigeants d'entreprises à mobiliser des ressources et à renforcer les partenariats avec le secteur public pour arriver à cet objectif. « En apportant l'énergie renouvelable à tous, nous pourrons relancer la croissance économique, protéger la planète et mieux redistribuer les richesses issues du développement », a déclaré M. Ban Ki-moon.

L'initiative cherche à assurer un accès universel aux services énergétiques modernes, à doubler l'efficacité énergétique et la part de l'énergie renouvelable d'ici à 2030.

Le Secrétaire général a souligné qu'une volonté politique forte est nécessaire pour atteindre cet objectif, ainsi que des partenariats entre les secteurs privé et public. « Les investissements privés sont indispensables. Nous travaillons activement avec des chefs d'entreprises et des investisseurs pour élargir l'accès à l'énergie, pour améliorer l'efficacité et pour développer les sources renouvelables », a-t-il expliqué.

« Les pays en développement, et surtout ceux qui sont le moins développés, seront les premiers bénéficiaires. L'accès aux sources énergétiques modernes améliorera la productivité, la santé publique et l'éducation », a rappelé le Secrétaire général.

Profitant de sa présence à Davos, M. Ban Ki-moon a eu plusieurs rencontres bilatérales avec des dirigeants du monde. Il a notamment rencontré vendredi le Président de la Guinée, Alpha Condé. Les deux hommes ont parlé du processus de réconciliation nationale, du trafic de stupéfiants et des prochaines élections dans le pays africain.