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En visite en RDC, Hervé Ladsous insiste sur la stabilité et la réconciliation

Le chef des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous.
Le chef des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous.

En visite en RDC, Hervé Ladsous insiste sur la stabilité et la réconciliation

En visite cette semaine en République démocratique du Congo (RDC), le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a insisté sur le besoin de stabilité et de réconciliation, alors que le pays connaît un climat politique tendu depuis les élections de novembre.

Dans un entretien à la radio de la Mission des Nations Unies en RDC (MONUSCO), Radio Okapi, M. Ladsous a réitéré l'engagement des Nations Unies à aider ce pays à éviter des affrontements et à garantir que les élections à venir se déroulent dans de meilleures conditions.

« Il y a effectivement beaucoup de leçons à apprendre dans la manière dont se sont passées les élections présidentielles, les élections législatives », a estimé M. Ladsous dans cet entretien. « Les Nations Unies, la MONUSCO, sont en appui pour faire en sorte que ce processus de politique interne qui relève de l'appréciation des citoyens du Congo puisse se passer dans des conditions sans cesse améliorées ».

« Il y a certainement des mesures à prendre pour faire en sorte que ce processus, qui est essentiel, permette à une réconciliation nationale de se passer dans les meilleures conditions, dans le respect de l'état de droit, et avec l'objectif de trouver des solutions durables pour l'avenir du pays », a-t-il ajouté.

Selon le Secrétaire général adjoint, le principal objet de sa visite, qui a débuté mardi, est de voir de ses propres yeux le travail de la Mission onusienne et d'évaluer ce qui peut être fait pour faire progresser la réconciliation.

M. Ladsous a estimé que l'Etat congolais devait réaffirmer son autorité sur l'ensemble de son territoire, notamment dans l'Est du pays, et prendre une série de mesures pour faire en sorte que les groupes armés cessent de nuire et pour protéger les civils.

« Il faut donc que nous continuions à progresser, en accord avec les autorités du pays, pour trouver les bonnes solutions pour consolider l'Etat, pour consolider l'état de droit et favoriser la réconciliation nationale qui est, je crois, ce vers quoi tout le monde veut travailler », a-t-il dit.