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Le chef de l'ONU appelle le Président syrien à cesser l'effusion de sang

Des Syriennes manifestent en mai 2011.
Des Syriennes manifestent en mai 2011.

Le chef de l'ONU appelle le Président syrien à cesser l'effusion de sang

Le Secrétaire général Ban Ki-moon a une nouvelle fois appelé dimanche la Syrie à mettre fin à l'effusion de sang, affirmant que l'ère des dynasties familiales était en train de disparaître.

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a une nouvelle fois appelé dimanche les autorités syriennes à mettre fin à l'effusion de sang dans leur pays, affirmant que l'ère des dynasties familiales était en train de disparaître.

"Je dis à nouveau au Président Assad de Syrie : arrêtez la violence. Arrêtez de tuer votre propre peuple. La voie de la répression est une impasse ", a déclaré Ban Ki-moon dans un discours lors d'une réunion de haut niveau à Beyrouth sur la réforme et la transition vers la démocratie.

Aux participants de cette réunion organisée par le gouvernement libanais et la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l'Asie occidentale (CESEAO), il a rappelé que les évènements "remarquables" de l'année écoulée ont transformé la région et changé le monde et que leurs leçons étaient claires.

"Le vent du changement ne cessera pas de souffler. La flamme allumée en Tunisie ne faiblira pas », a estimé le Secrétaire général, se référant à l'insurrection populaire qui, il y a un an, a renversé le Président de ce pays, Zine El Abidine Ben Ali.

La révolution en Tunisie a déclenché une vague de soulèvements en Afrique du Nord et au Moyen Orient, décrit plus tard comme le printemps arabe, qui a également conduit à la chute des régimes en Egypte, en Libye et au Yémen.

« D'abord et avant tout, les gens voulaient de la dignité. Ils veulent mettre un terme à la corruption. Ils veulent leur mot à dire sur leur avenir. Ils veulent des emplois et de la justice, une part équitable du pouvoir politique. Ils veulent leurs droits humains", a souligné le Secrétaire général.

« L'ordre ancien est en ruine : la loi d'un seul homme et la perpétuation des dynasties familiales, le monopole de la richesse et du pouvoir, la réduction au silence des médias, la privation des libertés fondamentales", a-t-il ajouté.