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Guinée-Bissau : retour au calme après des troubles - ONU

Le bâtiment de l'Assemblée nationale en Guinée-Bissau.
Le bâtiment de l'Assemblée nationale en Guinée-Bissau.

Guinée-Bissau : retour au calme après des troubles - ONU

Le calme est revenu en Guinée-Bissau et le gouvernement fonctionne normalement deux jours après qu'un groupe d'officiers militaires a attaqué le quartier-général de l'armée pour tenter de saisir des armes, a indiqué mercredi un porte-parole de la Mission des Nations Unies dans ce pays.

« La situation est calme. Le gouvernement fonctionne et aujourd'hui la Guinée-Bissau a reçu la visite du Président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping », a déclaré Vladimir Monteiro, porte-parole du Bureau intégré des Nations Unies en Guinée-Bissau (BINUGBIS).

M. Ping a rencontré les autorités nationales et les partenaires internationaux, dont des représentants de l'ONU, pour discuter de la situation et en particulier du processus de consolidation de la paix et de la réforme du secteur de la sécurité, a souligné M. Monteiro dans un entretien avec la Radio de l'ONU.

« Les gens travaillent, les transports publics fonctionnent, mais en même temps, il y a eu plusieurs déclarations au niveau de la société civile, par exemple, concernant les événements du 26 décembre. Des partis politiques ont également exprimé leur position sur ce qui s'est passé », a-t-il ajouté.

M. Monteiro a cité une déclaration du gouvernement affirmant qu'un groupe de soldats avait attaqué lundi le quartier-général des forces armées pour tenter de saisir des armes. Le groupe a également attaqué les bureaux du chef d'état-major. Un certain nombre de responsables de la défense et de la sécurité ont été arrêtés à la suite des événements de lundi et on signale également que des civils ont été emmenés en détention, a-t-il dit.

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné mardi l'usage de la force dans la résolution des différends en Guinée-Bissau et a appelé à ce que soit respectée la suprématie des autorités civiles légales en accord avec la Constitution.