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L'ONU récompense une biologiste britannique spécialiste des éléphants

La biologiste britannique, Lucy E. King.
La biologiste britannique, Lucy E. King.

L'ONU récompense une biologiste britannique spécialiste des éléphants

Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a récompensé mardi une biologiste britannique, Dr. Lucy E. King, une spécialiste des éléphants dont les recherches sur la réduction des conflits entre humains et éléphants ont suscité l'enthousiasme au Kenya.

Ses recherches, basées sur le fait que les éléphants ont peur d'être piqués par les abeilles, ont entraîné la mise en place d'une barrière innovante faite de ruches qui contribue à réduire les conflits entre le plus grand mammifère terrestre au monde et la population locale au Kenya. Cette barrière pourrait servir de modèle pour endiguer des problèmes similaires dans d'autres pays causés par les fortes populations d'éléphants et l'extension des terres agricoles.

« Je félicite le Dr. King pour avoir remporté ce prix important. Ses recherches soulignent que le fait de travailler avec la nature, plutôt qu'à son encontre, peut apporter à l'humanité de nombreuses solutions aux défis auxquels les pays et les communautés sont confrontés, », a déclaré le Directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner.

« Investir et réinvestir dans la biodiversité et les écosystèmes, depuis les forêts jusqu'aux rivières d'eau douce, constitue l'un des fils rouges du travail de l'Économie verte du PNUE alors que le monde se préparer à Rio+20 en juin prochain. Le travail du Dr. King met en avant une solution intelligente à un problème ancestral tout en confirmant une nouvelle fois l'importance des abeilles pour les humains et présente une manière astucieuse de préserver le plus grand animal terrestre au monde pour les générations actuelles et futures, » a-t-il ajouté.

« En réduisant les conflits entre les hommes et les éléphants, le Dr. Lucy King a conçu une solution constructive qui prend en compte les besoins des animaux migrateurs, mais également les bénéfices économiques pour les communautés locales liées à la conservation des espèces, » a déclaré Elizabeth Maruma Mrema, Secrétaire exécutive de la Convention sur la conservation des espèces migratrices (CMS) appartenant à la faune sauvage.