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Le Conseil de sécurité appelle les Libériens à participer au 2e tour du scrutin

Un électeur aveugle dépose son bulletin à Buchanan, au Libéria, le 11 octobre 2011.
Un électeur aveugle dépose son bulletin à Buchanan, au Libéria, le 11 octobre 2011.

Le Conseil de sécurité appelle les Libériens à participer au 2e tour du scrutin

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a exhorté dimanche tous les acteurs impliqués dans l'organisation du deuxième tour de l'élection présidentielle au Libéria de travailler ensemble pour assurer le bon déroulement du scrutin, suite à des appels au boycott de la part d'un candidat.

Le deuxième tour qui oppose la Présidente actuelle Ellen Johnson-Sirleaf à Winston Tubman, arrivé en deuxième position lors du premier tour de l'élection le 11 octobre, est programmé pour mardi. Selon la presse, M. Tubman aurait appelé au boycott parce qu'il craint que le scrutin ne soit pas équitable.

Dans une déclaration à la presse de la Présidence du Conseil de sécurité, les 15 membres du Conseil ont fait part de leur inquiétude concernant les appels au boycott et les menaces que certains membres du personnel de la commission électorale nationale auraient reçues.

« Les membres du Conseil de sécurité appellent toutes les parties prenantes au Libéria à faire preuve d'une retenue maximale et à travailler ensemble pour maintenir la confiance dans le processus électoral », selon la déclaration qui appelle à ce que tous les différends éventuels soient résolus par les mécanismes nationaux appropriés déjà en place.

Le Conseil de sécurité a également exprimé son soutien aux efforts de la Communauté économique des Etats de l´Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour promouvoir le dialogue au Libéria. La CEDEAO a appelé à « ne pas manquer une occasion historique de consolider la démocratie et la paix dans le pays » dans une déclaration récente.

Le Conseil de sécurité a aussi exprimé son soutien à la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) qui assiste les autorités libériennes en accord avec son mandat. L'ONU maintient des casques bleus au Libéria depuis 2003 pour surveiller l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin à une guerre civile ayant fait près de 150.000 morts, la plupart des civils.