Un accord est possible entre Chypriotes, selon Ban Ki-moon

Le Secrétaire général Ban Ki-moon a félicité les dirigeants chypriotes grec et turc, Dimitris Christofias et Dervis Eroglu, pour leurs discussions positives dimanche et lundi près de New York.

Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a félicité mardi les dirigeants chypriotes grec et turc, Dimitris Christofias et Dervis Eroglu, pour leurs discussions positives dimanche et lundi près de New York afin de faire avancer les négociations sur la réunification de l'île de Chypre.

« Les parties ont fait des progrès encourageants lors de ces deux jours sur certaines des questions clés qui restent à résoudre », a dit Ban Ki-moon lors d'un point de presse au siège des Nations Unies à New York, aux côtés de MM. Christofias et Eroglu. « Cela me rend confiant sur la possibilité d'arriver à un règlement global. Les deux dirigeants m'ont assuré qu'ils pensaient qu'ils pouvaient finaliser un accord ».

« Cette rencontre est la quatrième fois que nous nous réunissons pour trouver une solution globale pour la Chypre. La dernière fois que nous nous sommes rencontrés était en juillet à Genève. À cette occasion nous avions convenu que les parties prenantes allaient intensifier les pourparlers pour arriver à des convergences sur les questions clés qui ne sont pas encore réglées », a expliqué Ban Ki-moon, qui a participé à la rencontre de deux jours près de New York.

Depuis juillet, les parties ont fait des progrès dans leurs discussions sur les questions économiques, les relations avec l'Union européenne et la sécurité intérieure. En revanche, selon le Secrétaire général, beaucoup moins de progrès ont été faits sur les questions de gouvernance, de partage du pouvoir, de droit de propriété et de citoyenneté.

« Il reste beaucoup de travail à faire. M. Christofias et M. Eroglu conviennent qu'il est essentiel de faire d'importants efforts au cours des deux mois à venir pour passer à la phase finale des négociations », a souligné Ban Ki-moon.

« J'ai invité les dirigeants à me rencontrer de nouveau dans un cadre similaire en janvier. D'ici là je m'attends à ce que les aspects internes du problème chypriote seront résolus pour que nous puissions passer rapidement à la tenue de la conférence internationale finale », a-t-il ajouté.