L'actualité mondiale Un regard humain

L'Inde plaide en faveur de la coopération pour lutter contre le terrorisme

Le Premier ministre Manmohan Singh d'Inde.
Le Premier ministre Manmohan Singh d'Inde.

L'Inde plaide en faveur de la coopération pour lutter contre le terrorisme

Dans un discours à l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, le Premier ministre d'Inde, Manmohan Singh, a plaidé samedi en faveur de la coopération et du multilatéralisme pour lutter contre le terrorisme.

« Le terrorisme continue de montrer sa tête horrible et de prendre des vies innocentes », a déploré M. Singh devant les autres Etats membres des Nations Unies.

« De nouvelles menaces pour la sécurité internationale ont émergé. Dans une époque où le monde a besoin de plus de commerce international, les couloirs de communication maritimes de l'océan Indien sont en état de siège. Des actes de pirateries sont en train de mener l'impunité sur des territoires qui sont sous la responsabilité d'aucun Etat », a-t-il ajouté.

Il a souligné que les inégalités grandissantes, le chômage et le déni des libertés conduisent à une radicalisation de la jeunesse, de l'intolérance et de l'extrémisme.

« Nous n'avons pas le choix, nous devons relever ces défis. Nous allons réussir si nous adoptons une approche de coopération davantage qu'une approche de confrontation. Nous allons réussir si nous embrassons une fois encore les principes pour lesquels les Nations Unies ont été fondées, l'internationalisme et le multilatéralisme », a plaidé le Premier ministre indien.

« La lutte contre le terrorisme doit être implacable. Il ne peut pas y avoir d'approches sélectives concernant les groupes terroristes ou les infrastructures terroristes. Le terrorisme doit être combattu sur tous les fronts », a-t-il ajouté.

Il salué les signes encourageants de coopération en Asie dans le domaine de la sécurité.

Le Premier ministre a également plaidé en faveur d'une réforme du Conseil de sécurité. « La réforme et l'élargissement du Conseil de sécurité sont essentiels afin de refléter la réalité contemporaine. Un tel changement renforcerait la crédibilité du Conseil et son efficacité concernant les problèmes globaux », a-t-il souligné.