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La Suisse déplore l'impasse du conflit israélo-palestinien

L'Assemblée générale des Nations Unies.
L'Assemblée générale des Nations Unies.

La Suisse déplore l'impasse du conflit israélo-palestinien

Lors de son discours au grand débat de l'Assemblée générale, la Présidente de la Confédération suisse, Micheline Calmy-Rey, a déploré mercredi le manque de progrès dans le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens au Moyen-Orient.

« Souvenons-nous des paroles du Président (américain Barack) Obama il y a un an devant cette même Assemblée générale. Ses paroles d'encouragement nous avaient fait espérer un changement au Proche-Orient, » a rappelé Mme Calmy-Rey devant les autres Etats membres des Nations Unies.

« Au lieu de quoi, rétrospectivement, nous constatons, amers, que cette année passée a été une année de plomb, qui n'a pas débouché sur des progrès mais sur une stagnation et même sur un durcissement. Le même constat vaut encore aujourd'hui : depuis plus de 60 ans, la communauté internationale échoue à résoudre le conflit israélo-palestinien : le processus de paix s'est substitué à la paix, » a souligné la Présidente de la Confédération suisse.

Elle a regretté que « le désir de renouveau qui a accompagné le printemps arabe n'ait pas permis de relancer le processus de paix au Proche-Orient. »

Selon elle, « les évènements dans le monde arabe nous ont rappelé que démocratie et durabilité vont de pair. C'est en effet le manque de liberté politique, allié à l'injustice sociale et à l'absence de perspectives économiques qui a déclenché les changements fondamentaux qui nous ont surpris. De nombreux pays sont confrontés à des changements difficiles et les relations entre les Etats ainsi que la relation de la Région avec le reste du monde doivent être définies sur des nouvelles bases ».

« Nous devons garantir aujourd'hui qu'une aide efficace soit apportée rapidement aux victimes d'émeutes et de violences. Nous devons veiller à ce que la sécurité et l'état de droit soient renforcés. Nous devons contribuer aux dialogues politiques inclusifs, promouvant la réconciliation nationale et des processus légitimes vers de nouvelles constitutions », a encore dit Mme Calmy-Rey.