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Syrie : l'UNESCO s'inquiète des violences contre les journalistes

Le Conseil de sécurité. Photo ONU/Paulo Filgueiras
Le Conseil de sécurité. Photo ONU/Paulo Filgueiras

Syrie : l'UNESCO s'inquiète des violences contre les journalistes

La Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, a exprimé son inquiétude face à la poursuite des violences contre les journalistes en Syrie et a appelé les autorités à respecter les droits de l'homme.

La Directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a exprimé jeudi son inquiétude face à la poursuite des violences contre les journalistes en Syrie et a appelé les autorités à respecter les droits de l'homme, notamment les droits fondamentaux de liberté d'expression.

« Je suis très préoccupée par les informations répétées faisant état de la détention et des mauvais traitements infligés à des journalistes considérés comme trop critiques », a déclaré la Directrice générale. « La torture et la détention ne convaincront jamais le peuple syrien du bien-fondé du pouvoir par la force. Il est essentiel pour l'avenir du pays et de sa population que les autorités respectent la liberté d'expression et écoutent les voix critiques ».

Cette déclaration d'Irina Bokova intervient après la parution de nombreuses informations inquiétantes, à propos notamment du caricaturiste syrien Ali Ferzat, passé à tabac par des hommes armés le 25 août. Le sort du journaliste indépendant Hanadi Zahlout, emprisonné depuis son arrestation le 25 juillet, suscite également de vives inquiétudes, a précisé l'UNESCO dans un communiqué de presse.

L'UNESCO est l'agence des Nations Unies dont la mission consiste à défendre la liberté d'expression et la liberté de la presse. En vertu de l'Article premier de son Acte constitutif, l'Organisation est tenue « d'assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l'homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue, ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples ».

À cette fin, elle « favorise la connaissance et la compréhension mutuelle des nations en prêtant son concours aux organes d'information des masses ; elle recommande, à cet effet, tels accords internationaux qu'elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l'image ».