50e anniversaire de la Convention de 1961 sur la réduction des cas d'apatridie
« Des millions de personnes à travers le monde continuent de subir les conséquences d'une vie sans nationalité. Or à une période de mobilité accrue de la main d'uvre, les risques de perte de la nationalité grandissent pour beaucoup, et les enfants en particulier », a dit un porte-parole du HCR, Adrian Edwards, lors d'une conférence de presse à Genève.
Il y a cinq jours, le HCR a lancé une campagne mondiale pour lutter contre l'apatridie. « Nous attendons de certains Etats qu'ils adhèrent aux deux Conventions sur l'apatridie cette année ou qu'ils s'engagent à le faire lors de la conférence ministérielle d'Etats membres des Nations Unies qui sera organisée à Genève en décembre [les deux conventions sont la Convention de 1954 relative au statut des apatrides et la Convention de 1961 sur la réduction des cas d'apatridie] », a dit le porte-parole.
« Néanmoins nous réitérons aujourd'hui notre appel aux gouvernements, aux défenseurs des droits des apatrides, aux médias et aux particuliers afin qu'ils redoublent d'efforts et que davantage d'Etats deviennent signataires des Conventions sur l'apatridie, réforment leurs lois sur la nationalité et résolvent ce problème. Chacun devrait avoir une nationalité. C'est un droit fondamental », a-t-il ajouté.