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En neuf mois, des centaines de milliers de gens sont rentrés au Soudan du Sud

Le drapeau du Soudan du Sud qui est devenu officiellement indépendant le 9 juillet 2011.
Le drapeau du Soudan du Sud qui est devenu officiellement indépendant le 9 juillet 2011.

En neuf mois, des centaines de milliers de gens sont rentrés au Soudan du Sud

Presque 300.000 personnes vivant au Soudan sont retournées au Soudan du Sud depuis le mois d'octobre 2010, a indiqué lundi le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA). La majorité des personnes qui reviennent arrivent par autobus, par train ou encore par bateau.

Le Soudan du Sud, qui a déclaré son indépendance le 9 juillet, est devenu le plus jeune Etat d'Afrique. La sécession a suivi le référendum qui en janvier 2011 avait vu le peuple du Soudan du Sud opter pour l'indépendance avec une majorité écrasante. Ce référendum avait été organisé six ans après le cessez-le-feu qui avait mis un terme à une guerre qui avait fait rage pendant des décennies.

Selon OCHA, depuis la fin juillet, quelques 7.200 rapatriés ont reçu des vivres pour 15 jours. Les pénuries d'articles humanitaires tels que les moustiquaires ont été comblées grâce à l'arrivée de fournitures supplémentaires.

Les agences humanitaires ont réhabilité des latrines et ont soutenu une campagne de vaccination pour au moins 3.000 personnes en transit au port fluvial de Juba durant leur voyage vers les Etats d'Equatoria de l'ouest et de l'est. Des vivres, de l'eau et des médicaments ont été livrés à Juba pour aider les personnes qui attendent de continuer leur voyage vers leurs régions d'origine.

Quelques 2.800 personnes sont arrivées dans la région de Pariang dans l'Etat d'Unity. Alors que la région est difficile d'accès, les agences humanitaires ont largué 34 tonnes de vivres pouvant nourrir 2.500 personnes pendant un mois.

Des informations continuent de sortir de l'Etat de Warrab faisant état d'interférences dans les opérations d'aide. Des soldats ont forcé des véhicules de l'ONU et d'ONG de s'arrêter, souvent sous la menace d'armes, et de transporter des hommes armés et en uniforme à au moins cinq reprises au cours de la semaine passée.