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Soudan : Ban Ki-moon salue l'accord sur le Sud-Kordofan et le Nil-Bleu

Soudan : Ban Ki-moon salue l'accord sur le Sud-Kordofan et le Nil-Bleu

Des habitants du Sud Kordofan à l'extérieur du site de la MINUS à Kadugli.
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué la signature de l'accord entre le gouvernement du Soudan et le Mouvement de libération du peuple soudanais (MLPS).

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué la signature de l'accord mardi entre le gouvernement du Soudan et le Mouvement de libération du peuple soudanais (MLPS) sur le conflit dans les Etats du Nil Bleu et du Sud-Kordofan.

Ban Ki-moon a salué la signature à Addis-Abeba de cet accord cadre ainsi que sur les arrangements politiques et sécuritaires dans les Etats du Nil-Bleu et du Sud-Kordofan, a indiqué mercredi son porte-parole par communiqué.

Le chef de l'ONU a salué « les deux parties pour la volonté politique dont ils ont fait preuve en atteignant un accord ».

Il a exhorté les deux parties « à utiliser cet élan créé pour conclure l'arrêt des hostilités dans le Sud-Kordofan sans délais » et les a appelé « à garantir la protection des civils vulnérables et l'accès humanitaires à ceux qui sont dans le besoin au Sud-Kordofan ».

Ban Ki-mooon a exprimé sa gratitude sur les efforts effectués par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l'Union africaine, présidé par l'ancien Président sud-africain, Thabo Mbeki, soutenu par la Mission des Nations Unies pour le Soudan (MINUS) et les autres partenaires.

Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA), au moins 73.000 personnes ont été déplacées dans le Sud-Kordofan depuis le début des affrontements ces derniers mois.

Alors que le Sud-Soudan s'apprête à accéder à l'indépendance le 9 juillet, le Conseil de sécurité a décidé de créer pour une période de six mois une mission de maintien de la paix, la Force de sécurité intérimaire des Nations Unies pour Abyei (UNISFA), qui sera chargée d'assurer la sécurité dans cette zone controversée à la limite entre le Nord et le Sud-Soudan.

La Force de l'ONU, qui sera dotée d'un effectif maximum comprenant 4.200 militaires, 50 policiers et un personnel civil d'appui correspondant, sera chargée de « contrôler et vérifier le redéploiement de toutes les forces armées soudanaises, de l'Armée populaire de libération du Soudan ou de l'entité qui lui succédera, à l'extérieur de la zone d'Abyei ».