L'ONU inquiète pour le sort des déplacés au sud du Yémen

Selon OCHA, 100.000 personnes sont déplacées aux alentours de la province de Lahj, 15.000 autres à Aden ainsi que 15.000 personnes supplémentaires auraient fui les récents affrontements aux alentours d'Abyan.
« L'urgence pour les déplacés d'Abyan est la nourriture », a alerté mardi une porte-parole d'OCHA, Elisabeth Byrs, lors d'une conférence de presse à Genève, en Suisse.
Selon le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), à peine 40% des enfants qui auraient dû être vaccinés l'ont été au moins de juin. Depuis le mois de février, la violence, l'insécurité et la pénurie d'essence ont provoqué la fermeture de 30% des centres de santé du pays.
« Malgré les troubles politiques dans le pays, l'UNICEF appelle à faire de son programme de vaccination une priorité », a souligné une porte-parole de l'agence, Marixie Mercado, lors d'une conférence de presse à Genève, en Suisse.
Un porte-parole l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tarik Jasarevic, a aussi exprimé mardi son inquiétude sur la situation des déplacés dans les provinces d'Aden et de Lahj.
L'OMS a souligné que le volet santé de l'appel de fonds humanitaire pour le Yémen n'était financé qu'à hauteur de 21%, soit 2,9 millions de dollars reçus sur les 30,7 millions réclamés par l'ONU et se partenaires afin de faire face à l'urgence humanitaire.