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Liban : l'attaque contre les Casques bleus ne dissuadera pas l'ONU

Un casque bleu de la FINUL le long de la "Ligne bleue" à la frontière entre le Liban et Israël.
Un casque bleu de la FINUL le long de la "Ligne bleue" à la frontière entre le Liban et Israël.

Liban : l'attaque contre les Casques bleus ne dissuadera pas l'ONU

L'attentat qui a blessé six Casques bleus au Liban la semaine dernière n'empêchera pas l'Organisation des Nations Unies de poursuivre son travail dans le pays, a déclaré lundi le commandant de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), Alberto Asarta Cuevas.

La bombe qui a dévasté un convoi de la FINUL près de la ville de Sidon vendredi dernier a blessé six soldats de l'ONU italiens et deux civils libanais.

« Les gardiens de la paix de la FINUL restent plus que jamais déterminés à accomplir les tâches qui nous ont été confiées », a déclaré le général Alberto Asarta Cuevas, à la suite de réunions distinctes à Beyrouth avec le président Michel Sleiman, le président du Parlement Nabih Berri et le commandant général des Forces armées libanaises (FAL), Jean Kahwaji.

« Nous ne laisserons pas cet incident interrompre nos opérations sur le terrain, qui se poursuivent en coopération avec l'armée libanaise », a-t-il ajouté.

Le général Alberto Asarta Cuevas s'est dit encouragé par le soutien de dirigeants, vivement exprimé lors de leurs réunions à Beyrouth, et la volonté commune de poursuivre les auteurs de cet attentat devant la justice. Il leur a assuré que la FINUL maintiendrait le cap et a souligné l'importance d'une enquête sur l'attaque de toute urgence.

La FINUL a été initialement créée par le Conseil de sécurité en mars 1978 pour s'assurer du retrait israélien du Liban. Elle a été renforcée après les combats de 2006 entre Israël et le groupe libanais du Hezbollah, son mandat étant élargi à la surveillance de la cessation des hostilités, au soutien des forces armées libanaises lors de leur déploiement dans le sud du Liban et à l'assistance pour assurer l'accès des populations civiles à l'aide humanitaire et le retour des personnes déplacées.