L'actualité mondiale Un regard humain

Asie centrale et Caucase : la FAO aide dix pays à lutter contre les criquets

Asie centrale et Caucase : la FAO aide dix pays à lutter contre les criquets

Un criquet.
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a annoncé jeudi le lancement d'un plan quinquennal pour venir en aide à dix pays d'Asie centrale et du Caucase, qui font face à une crise acridienne menaçant leur sécurité alimentaire, en leur permettant de protéger 25 millions d'hectares de terres agricoles.

Ce plan d'action concerne l'Afghanistan, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Géorgie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Fédération de Russie, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Ouzbékistan. Il y a trois parasites de criquets présents dans la région et ils peuvent attaquer tout type de cultures et des plantes, menaçant l'agriculture et la sécurité alimentaire.

« Les frontières nationales étant situées à travers l'habitat traditionnel et les aires de reproduction du criquet, quand un pays fait face à des invasions acridiennes, il est plus que probable qu'au moins un pays voisin soit dans une situation similaire », souligne la Directrice du Groupe acridiens de la FAO, Annie Monard. La FAO assistera ces pays à développer des plans nationaux et une coopération régionale.

Les pays d'Asie centrale et du Caucase ont fait des demandes officielles à la FAO pour qu'elle les aide à lutter contre l'invasion acridienne et son impact sur la sécurité alimentaire. Le Groupe acridiens de la FAO a évalué les besoins et aidé les pays à améliorer leur gestion des criquets à un niveau national et régional lors d'un projet de deux ans, de 2009 à 2011.

La FAO a ensuite préparé ce programme sur cinq ans encourageant la préparation, l'alerte et la réaction rapide. Il vise également à introduire de nouvelles techniques de lutte contre les criquets en utilisant moins de pesticides dangereux pour l'environnement, y compris les bio-pesticides.

L'Agence américaine pour le développement international (USAID) a fourni une contribution majeure à ce programme et des négociations sont en cours avec d'autres donateurs tels que la Fédération de Russie, la France et la Turquie, qui ont indiqué vouloir soutenir la démarche.