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La CPI informe le Conseil de sécurité de la visite d'Omar Al Bashir à Djibouti

La CPI informe le Conseil de sécurité de la visite d'Omar Al Bashir à Djibouti

Le président Omar Al-Bachir du Soudan
La Chambre préliminaire de la Cour pénale internationale (CPI) a informé le Conseil de sécurité de l'ONU et l'Assemblée des Etats parties au Statut de Rome de la visite d'Omar Al Bashir à Djibouti pour la cérémonie inaugurale du Président de Djibouti le 8 mai 2011, « afin qu'ils puissent prendre toute mesure qu'ils jugeront appropriée ».

La Chambre préliminaire de la Cour pénale internationale (CPI) a informé le Conseil de sécurité de l'ONU et l'Assemblée des Etats parties au Statut de Rome de la visite d'Omar Al Bashir à Djibouti pour la cérémonie inaugurale du Président de Djibouti le 8 mai 2011, « afin qu'ils puissent prendre toute mesure qu'ils jugeront appropriée ».

La Chambre a rappelé que Djibouti, étant un Etat partie au Statut de Rome, a l'obligation de coopérer avec la Cour pour l'exécution des mandats d'arrêt, et a ordonné au Greffier de la CPI de transmettre immédiatement cette décision au Conseil de sécurité et à l'Assemblée des Etats parties. Auparavant, en application des décisions de la Chambre préliminaire délivrant deux mandats d'arrêt, le 4 mars 2009 et le 12 juillet 2010, contre Omar Al Bashir, le greffier avait émis et transmis des requêtes à des fins d'arrestation et de remise de M. Al Bashir à tous les Etats parties au Statut de Rome, y compris Djibouti.

Le 27 août 2010, la Chambre préliminaire de la CPI avait également rendu deux décisions informant le Conseil de sécurité de l'ONU et l'Assemblée des Etats parties au Statut de Rome des visites d'Omar Al Bashir au Kenya et au Tchad, « afin qu'ils puissent prendre toute mesure qu'ils jugeront appropriées ».

L'actuel président du Soudan, Omar Al Bashir, fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pour crime contre l'humanité, crime de guerre et génocide dans la région du Darfour. La guerre civile entre le gouvernement, ses milices alliées et les groupes rebelles armés a déjà fait au moins 300.000 morts et provoqué la fuite de près de 2,7 millions de personnes.