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Syrie : Ban Ki-moon appelle de nouveau à l'arrêt de la répression

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Photo/Pierre Albouy
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Photo/Pierre Albouy

Syrie : Ban Ki-moon appelle de nouveau à l'arrêt de la répression

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a de nouveau appelé les autorités syriennes à mettre un terme à la violence et à lancer une enquête indépendante sur les meurtres perpétrés ces dernières semaines dans le pays. Depuis la mi-mars des manifestations ont été violement réprimées dans l'ensemble du pays.

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a de nouveau appelé les autorités syriennes à mettre un terme à la violence et à lancer une enquête indépendante sur les meurtres perpétrés ces dernières semaines dans le pays. Depuis la mi-mars des manifestations ont été violement réprimées dans l'ensemble du pays.

Ban Ki-moon a de nouveau exhorté les autorités à cesser les arrestations de masse de manifestants pacifiques, a fait savoir lundi son porte-parole, Farhan Haq, lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU, à New York.

« Il a noté la nécessité de respecter les droits humains de sa population », a dit M. Haq.

Le 4 mai dernier, lors d'une conversation téléphonique avec le Président de la Syrie, Bachar Al-Assad, le chef de l'ONU avait déjà appelé à l'arrêt immédiat de la répression contre les manifestants.

Le mois dernier, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adopté une résolution demandant au Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) de lancer une enquête en Syrie.

Dans cette résolution (26 pays ont voté pour, 9 contre et 7 se sont abstenus), le Conseil a « condamné l'utilisation d'armes létales contre des manifestants pacifiques par les autorités syriennes » et a demandé « au Haut commissariat aux droits de l'homme d'immédiatement déployer une mission en République arabe syrienne pour enquêter sur les circonstances de telles violations et sur les crimes perpétrés dans le but d'éviter l'impunité et de garantir une pleine transparence ».

Depuis la mi-mars et le début des manifestations contre le régime, le nombre de manifestants tués par les forces de sécurité en Syrie approcherait les 400.