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Ban Ki-moon appelle à plus d'efforts pour répondre à l'autisme

Ban Ki-moon appelle à plus d'efforts pour répondre à l'autisme

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La Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme est l'occasion de rappeler qu'il est possible de répondre efficacement à l'autisme et d'agir pour un monde plus solidaire et participatif, a déclaré mercredi le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, en ouverture d'une table ronde organisée sur ce thème au siège de l'ONU.

Devant les participants, le chef de l'ONU s'est d'abord félicité de la mise en place de cette Journée par l'ONU il y a quatre ans. « Avant que les Nations Unies ne créent la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, une mère qui cherchait sur Google « autisme » et « ONU » ne recevaient que deux réponses : celles de l'Organisation mondiale de la santé. Aujourd'hui, grâce à vous tous dans cette salle et à bien d'autres, un parent peut avoir plus de deux millions de réponses », a-t-il expliqué.

Depuis la mise en place de cette Journée mondiale, qui a été commémorée le 2 avril, la sensibilisation du grand public et des responsables politiques à la maladie a considérablement augmenté dans le monde. Ban Ki-moon a d'ailleurs souligné que « de plus en plus d'enfants et d'adultes se voient aujourd'hui diagnostiquer la maladie ».

Mais selon lui, « l'autisme frappe sans discrimination », alors que « les personnes vivant avec l'autisme peuvent souffrir de discriminations intolérables qui doivent cesser ».

Dans ce contexte, Ban Ki-moon, a donc appelé à « plus d'efforts unis ». « Nous devons partager les expériences - ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Et nous devons recueillir des fonds pour mettre en place des solutions viables et des actions concrètes », a-t-il insisté.

Pour conclure, le Secrétaire général a estimé que la raison d'être de cette journée mondiale était le fossé existant « entre le blâme et le soutien, entre le jugement et la compassion ».

« Notre défi consiste à changer la perception des gens, pour aller de l'incompréhension à l'empathie », a-t-il souligné. « Il s'agit d'un mouvement - un mouvement mondial - qui va au-delà des personnes autistes et leurs familles ; il s'agit d'un mouvement visant à créer un monde meilleur pour nous tous ».