L'actualité mondiale Un regard humain

Autodafé d'un Coran : Ban Ki-moon rencontre des représentants de l'OIC

Autodafé d'un Coran : Ban Ki-moon rencontre des représentants de l'OIC

Le Secrétaire général Ban Ki-moon lors d'une réunion avec les ambassadeurs de l'Organisation de la conférence islamique.
Quelques jours après l'autodafé d'un Coran aux Etats-Unis qui a entrainé des violences dans le monde musulman, notamment l'attaque du bureau de l'ONU à Mazar-i-Sharif, en Afghanistan, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est entretenu mardi avec un groupe d'ambassadeurs représentants les pays de l'Organisation de la Conférence islamique (OIC).

Lors de cette rencontre, Ban Ki-moon a une nouvelle fois condamné cette initiative, comme il l'avait déjà fait l'année dernière, quand les premières menaces d'autodafé étaient apparues.

« Il a déclaré que de telles actions ne pouvaient être tolérées par aucune religion, qu'elles allaient à l'encontre des efforts déployés par l'ONU et par de nombreuses personnes à travers le monde qui font la promotion de la tolérance, de la compréhension interculturelle et du respect mutuel entre les cultures et les religions », a indiqué son porte-parole dans un communiqué.

« Le Secrétaire général a déclaré qu'il soutenait le Haut Représentant de l'Alliance des civilisations, qui a déclaré dans un communiqué, que la profanation du Coran - comme de tout texte sacré – devait être vigoureusement dénoncé », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, lors de ses entretiens avec les représentants de l'OIC, le Secrétaire général de l'ONU a discuté de plusieurs questions relatives à la relance du processus de paix au Moyen-Orient, à l'évolution de la situation actuelle et de la contestation populaire dans les pays de la région, et aux activités de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies Agence pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).

« Le Secrétaire général a remercié les ambassadeurs pour leur condamnation de l'attaque contre notre personnel dans les bureaux de l'ONU, à Mazar-i-Sharif, soulignant qu'une telle attaque ne pouvait être justifiée « en aucune circonstance », a dit son porte-parole.