Libye : l'ONU condamne l'usage de la force dans l'ouest du pays
Il a notamment condamné les violences dans les villes de Zintan et Misrata.
Le Secrétaire général "réitère son appel à une fin immédiate des violences par toutes les parties, conformément aux résolutions 1970 et 1973 du Conseil de sécurité", a dit son porte-parole dans une déclaration.
« Tous ceux qui violent le droit humanitaire international et les droits de l'homme devront rendre des comptes », a-t-il ajouté.
La semaine dernière, dans sa résolution 1973, le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé les Etats membres à prendre toutes les mesures nécessaires afin de protéger les populations civiles en Libye contre les attaques des forces loyales au dirigeant libyen Mouammar Qadhafi et a notamment décidé la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne.
La résolution appelle également à un cessez-le-feu immédiat.
Le 26 février, le Conseil de sécurité avait adopté la résolution 1970 qui décidait d'une saisine de la Cour pénale internationale et de sanctions contre les autorités libyennes, dont un embargo sur les armes, une interdiction de voyager et un gel des avoirs.
Le Secrétaire général de l'ONU doit faire un exposé sur les derniers développements en Libye devant les membres du Conseil de sécurité jeudi après-midi.