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Côte d'Ivoire : l'ONUCI exhorte à mettre fin à l'escalade de violence

Un poste d'observation de l'ONU en Côte d'Ivoire.
Un poste d'observation de l'ONU en Côte d'Ivoire.

Côte d'Ivoire : l'ONUCI exhorte à mettre fin à l'escalade de violence

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a vivement condamné mercredi l'augmentation quotidienne des violences meurtrières dans plusieurs villes ivoiriennes et notamment dans le district d'Abidjan. La Mission appelle a « mettre un terme à cette escalade ».

Dans la nuit du mardi 15 mars 2010, la clinique médicale de l'ONUCI a accueilli 18 personnes, dont trois femmes et un bébé, blessés par des éclats d'une grenade lancée par des inconnus à Attecoubé. Une autre personne qui se trouvait sur le lieu de l'incident est décédée avant sa prise en charge, a déploré l'ONUCI dans un communiqué.

La Mission des Nations Unies estime « qu'il est impératif de mettre immédiatement un terme à cette escalade de violence » et réitère son appel « pressant » à toutes les parties à faire preuve de « retenue et de sagesse » ainsi qu'à « cesser les affrontements qui endeuillent les familles » et qui complexifient « le règlement de l'impasse politique actuelle ».

L'ONUCI reste « disponible à apporter sa contribution pour assurer le retour au calme et abréger les souffrances du peuple ivoirien, conformément à son mandat et à ses ressources ».

Selon le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), environ 370.000 personnes ont fui Abidjan et l'ouest de la Côte d'Ivoire, et plus de 77.000 réfugiés ont été enregistrés à ce jour au Libéria. Au total, le total environ 500.000 personnes sont déracinées.

La Côte d'Ivoire est confrontée à une crise politique depuis le second tour de l'élection présidentielle fin novembre 2010. Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur et sa victoire a été reconnue par la communauté internationale mais le Président sortant Laurent Gbagbo a refusé d'admettre sa défaite.