Mexique : mission d'établissement des faits de l'ONU sur les disparitions forcées

Dans un communiqué rendu public lundi, le Haut commissariat aux droits de l'homme (HCDH), dont dépend le Groupe de travail, précise qu'au cours de cette visite, « des rencontres avec les autorités mexicaines et des représentants de la société civile seront organisées, pour aborder certains cas précis de disparitions forcées au Mexique, et plus généralement les autres aspects de ce problème ».
« Immédiatement après sa session, le Groupe de travail commencera sa visite officielle visant à en apprendre davantage sur les efforts déployés par le pays pour traiter la question des disparitions forcées », poursuit le HCDH, avant de préciser que les experts du Groupe « collecteront également des informations qui peuvent conduire à l'éclaircissement des cas de disparitions forcées apparus dans le pays et n'ayant pas été élucidés ».
Pendant cette mission, « les experts passeront en revue les enquêtes lancées sur de précédentes affaires et sur des affaires en cours, examineront ce qui est fait pour lutter contre l'impunité, et se pencheront sur d'autres questions, notamment celles liées à la justice et aux réparations pour les victimes ».
« Afin de recueillir des informations de première main, le Groupe de travail visitera également les différentes parties du pays et rencontrera des responsables gouvernementaux, des organisations de la société civile, des proches de personnes disparues, des représentants des agences de l'ONU et d'autres organisations internationales », conclut le communiqué.
Le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires est constitué de Jasminka Dzumhur, Osman El-Hajjé et Ariel Dulitzky. À la fin de leur visite, le 31 Mars 2011, ils tiendront une conférence de presse à Mexico, avant de présenter leur rapport final au Conseil des droits de l'homme en 2012.