Wahlström : le Pakistan a besoin d'investir dans des politiques de réduction des risques

« Le Pakistan n'a pas les moyens de risquer l'avenir et la vie de sa population en n'étant pas correctement préparé », a déclaré Mme Wahlström dans un communiqué de presse. « Alors que le Pakistan a débuté sa phase de reconstruction, une volonté politique est nécessaire pour mettre un terme à cette spirale de catastrophe », a-t-elle ajouté.
Les pertes économiques pourraient être atténuées par des investissements judicieux dans les infrastructures. Souvent, en cas d'urgence, les premiers bâtiments endommagés sont des cliniques, des centres santé et des écoles, ce qui indique que les gouvernements n'ont pas fait de la résilience aux catastrophes une priorité, a-t-elle expliqué.
« Cela est inacceptable. Les infrastructures sociales doivent être protégées en priorité », a insisté la Représentante spéciale après avoir rencontré des responsables nationaux et provinciaux de la région du Pendjab, une zone particulièrement touchée par les inondations.
En juillet 2010, des inondations sans précédent ont frappé le Pakistan provoquant des dégâts d'une valeur estimée entre 8,7 milliards et 10,8 milliards de dollars. Selon la Banque mondiale et la Banque asiatique de développement, investir 27 millions de dollars dans la mise en uvre de mécanismes de réduction des risques peut diminuer de manière significative les pertes.
La Représentante spéciale a enfin souligné que la Plateforme globale de réduction des risques réunira des milliers d'experts sur le sujet du 8 au 13 mai prochain à Genève, en Suisse.