Sri Lanka : une responsable de l'ONU juge les besoins humanitaires importants

Lors de sa visite, Catherine Bragg s'est rendue dans le nord du pays, où elle a pu s'entretenir avec des civils récemment rentrés chez eux, après avoir quitté les camps de déplacés mis en place par le gouvernement à la fin du conflit avec la rébellion tamoule en 2009.
« La plupart des rapatriés ont actuellement un accès limité aux services de base tels que le logement, l'eau, l'assainissement et les soins de santé. Ces communautés restent extrêmement vulnérables et ont des besoins humanitaires critiques auxquels nous devons répondre immédiatement », a-t-elle indiqué.
La responsable onusienne s'est également rendue dans les zones les plus touchées des régions de l'est, frappées par des pluies diluviennes et des inondations. Elle y a lancé un appel de fonds d'urgence d'un montant de 51 millions de dollars, destiné à venir en aide à près d'un million de Sri Lankais affectés par ces inondations.
Lors de ses rencontres avec plusieurs ministres du gouvernement, des représentants des autorités locales et des responsables d'organisations non-gouvernementales (ONG), elle a rappelé l'engagement de l'ONU à rester au Sri Lanka pour aider les autorités à faire face aux conséquences des inondations, mais aussi à reconstruire les régions du nord qui portent encore les stigmates de la fin de la guerre entre les forces gouvernementales et les Tigres de l'Eelam Tamoul.
« Nous devons continuer notre travail humanitaire et nous nous sommes engagés à rester ici, pour fournir une assistance humanitaire à tous ceux qui en ont besoin, où qu'ils soient », a insisté Catherine Bragg, avant de souligner « le rôle de la communauté humanitaire, en particulier des organisations travaillant dans le nord ».
Pour conclure, elle a souhaité que les partenariats entre les agences de l'ONU et les structures gouvernementales locales soient renforcés, au moment où le Sri Lanka sort d'un conflit de trois décennies qui a fait entre 70.000 et 100.000 morts.