L'actualité mondiale Un regard humain

Ban Ki-moon appelle à la fin des combats au Darfour

Ban Ki-moon appelle à la fin des combats au Darfour

Un groupe d'hommes armés au Darfour.
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit mardi « profondément préoccupé » par les affrontements entre l'Armée de libération du Soudan / Minni Minawi (ALS / MM) et les forces gouvernementales soudanaises dans le nord et le sud de la région du Darfour, en proie à la guerre civile.

« Ces affrontements incluent des attaques contre des civils et la destruction de biens, et ont entraîné de nouveaux déplacements ainsi que le retrait des organisations humanitaires de certaines régions. Le Secrétaire général est particulièrement préoccupé par des rapports faisant état de violences dans un camp de déplacés à Shaeria », a indiqué son porte-parole dans un communiqué.

Ban Ki-moon « appelle le gouvernement du Soudan et le SLA/MM à renoncer à la reprise du conflit et à l'usage excessif de la force, y compris le recours à l'aviation, et à permettre à la communauté humanitaire et à la Mission des Nations Unies et de l'Union africaine au Darfour (MINUAD) d'accéder aux les zones où c'est nécessaire ».

Le Secrétaire général exprime également son soutien à la MINUAD, aux agences de l'ONU et au personnel des ONG pour leur travail sans relâche destiné à protéger et venir en aide aux civils en dépit des conditions difficiles.

« Le Secrétaire général appelle l'ALS / MM à rejoindre le Processus de paix (de Doha) et le gouvernement du Soudan à faire preuve de retenue et à assurer la protection des civils pris dans les zones de conflit », conclut le communiqué du porte-parole.

Ces violences interviennent alors que la Médiation menée par l'Union africaine et l'ONU au Darfour a indiqué lundi que des avancées notables avaient été enregistrées dans le processus de paix de Doha, après de « larges consultations ces dernières semaines, dans et en dehors du Soudan, avec les parties prenantes ». Elle a toutefois appelé les factions et groupes armés qui ne l'ont pas encore fait à s'engager aussi dans le processus de Doha.