Une commission créée pour surveiller l'aide à la santé infantile et maternelle
« Renforcer la transparence est crucial si nous voulons sauver la vie de plus de femmes et d'enfants », a dit le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. « Nous devons garantir que nos partenaires remplissent leurs promesses et de la même manière il est crucial qu'ils puissent savoir si les investissements mènent à des progrès durables », a-t-il ajouté.
En septembre, lors du Sommet sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) la communauté internationale a adopté la Stratégie globale pour la santé infantile et maternelle en s'engageant à octroyer plus de 40 milliards de dollars pour sauver la vie de 16 millions de femmes et d'enfants d'ici à 2015. Il a été demandé à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) d'établir un mécanisme de suivi et de surveillance.
La Commission sur l'information et la transparence pour les femmes et les enfants devra suivre les flux d'aide collectés, identifier les secteurs ou les besoins urgents et explorer les opportunités pour l'innovation en terme d'accès aux technologies de l'information afin d'améliorer l'accès à des données viables.
La Commission sera coprésidée par le Président de Tanzanie, Jakaya Kikwete, et le Premier ministre du Canada, Stephen Harper. Le Secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications (UIT), Hamadoun Touré, et la Directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, en feront partie.
« La transparence est vitale. Cela signifie qu'il faut tenir les promesses données et mesurer les résultats », a déclaré jeudi Margaret Chan.
La Commission va tenir sa première réunion le 26 janvier et présentera son rapport final en mai 2011.