Pour Ban Ki-moon, la prévention du génocide est une responsabilité mondiale

Pour le chef de l'ONU, la prévention du génocide est une responsabilité mondiale, et « quand les États n'assurent manifestement pas la protection de leurs populations, la communauté internationale doit être prête à agir ».
Ban Ki-moon a également souligné la nécessité de comprendre les causes et la dynamique des génocides pour pourvoir ensuite les prévenir.
« Nous avons besoin de comprendre quels types d'environnements encouragent le génocide et quels sont les facteurs structurels et opérationnels qui peuvent rendre une population vulnérable, et qu'est ce qui peut être fait pour aider à la protéger », a-t-il ajouté.
« Nous avons aussi besoin de comprendre les différents types de mesures qui peuvent être prises afin de prévenir les tensions entre les groupes qui peuvent dégénérer en conflits génocidaires », a-t-il poursuivi, avant de souligner le rôle du Conseiller spécial du Secrétaire général sur la prévention du génocide.
Créé en 2004, après l'échec collectif de la communauté internationale à prévenir ou interrompre des génocides passés, il est justement chargé de conseiller le Secrétaire général et, à travers lui, le Conseil de sécurité et de faire des recommandations pour prévenir ou arrêter un génocide. Il assure aussi la liaison avec le système des Nations Unies, sur les mesures préventives à prendre, et travaille à renforcer la capacité de l'ONU à analyser et gérer des informations sur des génocides ou des crimes connexes.