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L'ONU appelle une nouvelle fois au dialogue pour résoudre la crise politique au Liban

L'ONU appelle une nouvelle fois au dialogue pour résoudre la crise politique au Liban

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« Nous continuons de penser que tous les problèmes, peu importe leur degré de sensibilité, doivent être résolus par le dialogue et avec toutes les parties en s'appuyant sur les institutions de l'Etat », a déclaré mardi le Coordonnateur spécial de l'ONU au Liban, Michael Williams, dans un communiqué publié de Beyrouth.

Ces propos ont été tenus à la suite d'une rencontre de M. Williams avec le Président du Parlement libanais, Nabih Berri, à laquelle participait aussi avec le général Alberto Cuevas Asarta, le commandant de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL).

Ces derniers mois, la situation au Liban a été marquée par un fort regain de tension, qui a déjà amené le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, à parler de climat « d'incertitude et de fragilité » dans son dernier rapport publié en octobre.

« Les dirigeants politiques du pays doivent se concentrer sur le renforcement de la souveraineté et de l'indépendance du Liban, ainsi que de ses institutions », insistait-il dans ce rapport.

Michael Williams et le général Asarta ont également informé Nabih Berri de leur visite conjointe la semaine dernière en Israël pour discuter de la question d'un retrait des forces israéliennes de la partie nord de Ghajar, un village divisé par la Ligne Bleue qui démarque la frontière entre Israël et le Liban.

Le mois dernier, Israël a annoncé son intention de retirer son armée de Ghajar. Une décision qualifiée « d'étape importante » par Ban Ki-moon, dans la pleine application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, qui a mis fin au conflit de 2006 entre Israël et le Hezbollah libanais.

« Nous estimons que c'est un développement important. Dans le même temps, comme nous l'avons expliqué au Président du parlement, Nabih Berri, aujourd'hui, le retrait israélien du nord de Ghajar n'est qu'une première étape vers le règlement du statut de Ghajar et le rétablissement de la pleine souveraineté du Liban sur l'ensemble de son territoire ».

Il a annoncé en conclusion son intention de rencontrer plus tard cette semaine, avec le général Asarta, le Premier ministre libanais Saad Hariri et le Président Michel Sleiman.