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Désarmement biologique : coordonner les avancées scientifiques est indispensable

Sculpture symbolisant le désarmement devant le siège de l'ONU à New York.
Sculpture symbolisant le désarmement devant le siège de l'ONU à New York.

Désarmement biologique : coordonner les avancées scientifiques est indispensable

« Même si beaucoup est fait pour promouvoir l'assistance et la coopération dans l'utilisation pacifique de la science et des techniques biologiques, il est encore possible d'améliorer la coordination et la communication », a souligné lundi le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans un message adressé aux participants à la conférence des Etats-parties à la Convention sur l'interdiction des armes biologiques (CABT), organisée actuellement à Genève, en Suisse.

Pendant cinq jours, les Etats-parties examinent différentes propositions visant d'abord à renforcer la CABT, le premier traité multilatéral de désarmement à bannir une catégorie entière d'arme, et ensuite à promouvoir sa mise en en œuvre intégrale.

La Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques, biologiques ou à toxines et sur leur destruction a été ouverte à la signature en avril 1972 et est entrée en vigueur en mars 1975.

Aujourd'hui, 163 États parties l'ont signé et se sont donc engagés à ne pas développer, produire, stocker ou utiliser des armes biologiques.

Dans son message, lu par le Directeur général de l'ONU à Genève, Sergei Ordzhonikidze, Ban Ki-moon a souligné la nécessité « de disposer de moyens structurés pour suivre et coordonner les évolutions des sciences et des technologies, afin de réduire les risques pour la sécurité internationale ».

Le chef de l'ONU a également appelé les Etats-parties à travailler à l'universalité de la Convention, en étendant sa ratification à tous les Etats membres de l'ONU.

« Treize Etats ont signé la Convention sans la ratifier et 19 ne l'ont pas encore signé du tout. J'appelle donc les Etats qui ne l'ont pas encore fait à signer et à ratifier la Convention sans plus tarder », a insisté le Secrétaire général.

Pour conclure, Ban Ki-moon a finalement encouragé les Etats-parties à continuer à travailler ensemble pour élaborer de nouvelles propositions concrètes destinées à renforcer la mise en œuvre du texte à la septième Conférence d'examen qui sera organisée l'année prochaine. Il leur a également réitéré le soutien continu de l'ONU dans ce travail.