Désarmement biologique : coordonner les avancées scientifiques est indispensable

Pendant cinq jours, les Etats-parties examinent différentes propositions visant d'abord à renforcer la CABT, le premier traité multilatéral de désarmement à bannir une catégorie entière d'arme, et ensuite à promouvoir sa mise en en uvre intégrale.
La Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques, biologiques ou à toxines et sur leur destruction a été ouverte à la signature en avril 1972 et est entrée en vigueur en mars 1975.
Aujourd'hui, 163 États parties l'ont signé et se sont donc engagés à ne pas développer, produire, stocker ou utiliser des armes biologiques.
Dans son message, lu par le Directeur général de l'ONU à Genève, Sergei Ordzhonikidze, Ban Ki-moon a souligné la nécessité « de disposer de moyens structurés pour suivre et coordonner les évolutions des sciences et des technologies, afin de réduire les risques pour la sécurité internationale ».
Le chef de l'ONU a également appelé les Etats-parties à travailler à l'universalité de la Convention, en étendant sa ratification à tous les Etats membres de l'ONU.
« Treize Etats ont signé la Convention sans la ratifier et 19 ne l'ont pas encore signé du tout. J'appelle donc les Etats qui ne l'ont pas encore fait à signer et à ratifier la Convention sans plus tarder », a insisté le Secrétaire général.
Pour conclure, Ban Ki-moon a finalement encouragé les Etats-parties à continuer à travailler ensemble pour élaborer de nouvelles propositions concrètes destinées à renforcer la mise en uvre du texte à la septième Conférence d'examen qui sera organisée l'année prochaine. Il leur a également réitéré le soutien continu de l'ONU dans ce travail.