Ban Ki-moon encourage Israël et la Syrie à reprendre des pourparlers
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a recommandé que le mandat de la force des Nations Unies chargée d'observer le cessez-le-feu entre Israël et la Syrie dans le Golan soit prolongé de six mois et a appelé les parties à relancer les pourparlers de paix.
« Depuis l'arrêt en décembre 2008 des pourparlers de paix indirects, il n'y a eu aucune négociation entre les parties. J'encourage celles-ci à reprendre dès que possible les négociations, en vue de parvenir à une paix globale, conformément au mandat de la Conférence de Madrid et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité », écrit le Secrétaire général dans son dernier rapport sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le désengagement (FNUOD).
Il note que la situation dans le secteur Israël-Syrie est restée calme, d'une manière générale et que la Force, créée en mai 1974, afin de superviser le cessez-le-feu prévu par la résolution du Conseil de sécurité et l'accord de désengagement des forces syriennes et israéliennes du 31 mai 1974, a continué de s'acquitter de sa tâche de manière efficace, avec la coopération des parties.
« Néanmoins, la situation au Moyen-Orient est tendue et le restera probablement à moins que l'on ne parvienne à un règlement global portant sur tous les aspects du problème au Moyen-Orient. J'espère que tous les intéressés feront des efforts énergiques pour aborder le problème sous tous ses aspects de façon à parvenir à un règlement pacifique juste et durable, comme l'a demandé le Conseil de sécurité dans sa résolution 338 (1973) », écrit Ban Ki-moon.
Vu la situation actuelle, le Secrétaire général considère que le maintien de la présence de la FNUOD dans la région est indispensable et recommande donc au Conseil de sécurité d'en proroger le mandat pour une nouvelle période de six mois, jusqu'au 30 juin 2011.
« Le gouvernement de la République arabe syrienne a donné son accord à cette prorogation. Le gouvernement israélien également. J'espère que les deux parties continueront de s'efforcer d'assouplir les restrictions imposées à la mobilité de la Force et au transport de ses fournitures », ajoute-t-il.